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Moyen Orient et Monde - Nigeria

À Chibok, les familles des lycéennes enlevées vivent un « cauchemar »

L'armée traque Boko Haram dans la jungle.

Désemparées, les familles de victimes suppliaient hier qu'on mette fin à leur « cauchemar », après l'enlèvement de plus de 100 jeunes lycéennes à Chibok dans le nord-est du Nigeria. L'enlèvement a été attribué au groupe islamiste armé Boko Haram.
« Ils ont pris ma fille. Je ne sais pas quoi faire », se lamente une mère ayant requis l'anonymat, comme de nombreux parents de victimes. Et de supplier le gouvernement de retrouver les ravisseurs : « Ils ne peuvent pas laisser ces meurtriers anéantir les rêves de nos filles. » Un père, étreint par l'angoisse, raconte vivre un véritable cauchemar. « Toute la ville est en deuil », déclare-t-il.
D'après une source sécuritaire ayant requis l'anonymat, l'armée s'est mise en quête des ravisseurs. Une milice privée, constituée l'année dernière pour aider l'armée à combattre Boko Haram, participe aux recherches avec les soldats, a précisé le sénateur local Ali Ndume. L'armée et la milice « passent la forêt au peigne fin pour retrouver les lycéennes. Ils sont aidés par des hélicoptères dans cette tâche difficile, vue l'étendue de cette vaste forêt qui s'étend jusqu'au Cameroun voisin », a-t-il ajouté.
L'armée a refusé jusqu'à présent de commenter l'enlèvement de Chibok, qui fait pourtant la une de nombreux grands quotidiens nigérians, et on ne sait rien de l'avancée des opérations de recherche des lycéennes. Les autorités nigérianes affirment depuis longtemps que les frontières poreuses avec les pays voisins, dont le Cameroun et le Niger, sont un obstacle à la lutte contre Boko Haram, dont les combattants fuient à l'étranger lorsque l'armée approche.
« Nous nous sommes tournés vers la prière, raconte la mère d'une des victimes. C'est tout ce qu'il nous reste. »
(Source : AFP)

 

Désemparées, les familles de victimes suppliaient hier qu'on mette fin à leur « cauchemar », après l'enlèvement de plus de 100 jeunes lycéennes à Chibok dans le nord-est du Nigeria. L'enlèvement a été attribué au groupe islamiste armé Boko Haram.« Ils ont pris ma fille. Je ne sais pas quoi faire », se lamente une mère ayant requis l'anonymat, comme de nombreux parents de...

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