* Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, affirme au quotidien as-Safir qu'il proposerait au Hezbollah « un véritable partenariat » s'il était élu à la présidence de la République.
« Je proposerais un véritable partenariat au Hezbollah pour bâtir un État fort dans lequel seules les armes de l'armée libanaise protégeront les citoyens », a-t-il dit.
M. Geagea a souligné que sa candidature à la magistrature suprême était « sérieuse », reconnaissant toutefois que le chemin vers Baabda sera « difficile ». « Je sais cela, mais rien n'est impossible en politique », a-t-il ajouté.
* Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a annoncé hier qu'il a décidé de ne pas proclamer sa candidature à la présidence de la République, dans la mesure où la Constitution ne l'impose pas et ne prévoit pas de mécanisme à cet égard.
M. Harb a souligné par ailleurs que s'il est vrai que les députés ont le droit de ne pas se présenter à la séance d'élection du chef de l'État, il est tout aussi vrai qu'ils ont le devoir de ne pas installer de vacance dans les institutions de l'État.
* L'ancien ministre Jean Obeid a indiqué hier dans une déclaration à la presse qu'il ne se considérait pas à ce stade comme candidat à la présidence, « du fait de l'absence d'opportunités à l'ombre des conditions de la compétition à l'heure actuelle ».
* Amine Wehbé, député de la Békaa-Ouest et membre du bloc du Futur, a affirmé hier à la Voix du Liban 93,3 que les dirigeants du 14 Mars sont en contact permanent entre eux et qu'ils se préparent à adopter une feuille de route en vue de l'élection présidentielle. « Nous espérons que cela sera fait le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.
« Le 14 Mars applaudit à la candidature du chef des FL, Samir Geagea », a-t-il précisé, indiquant que cette candidature est un point de la feuille de route en préparation. Il a assuré que l'alliance aura une position unifiée autour de la présidentielle.
*Le conseil supérieur du PNL estime, dans son communiqué hebdomadaire, que les Libanais « disposent d'une occasion de choisir un nouveau président de la République loin des ingérences et des diktats extérieurs. Ils ne doivent pas la manquer ».
Le parti de Dory Chamoun appelle, en outre, à « l'élection d'un président qui aurait en tête de ses priorités l'édification d'un État fort et capable de prendre en charge toutes les composantes » et qui agirait en vue de « tenir le Liban à l'écart des conflits et des axes régionaux ».
*Fady Karam, député FL du Koura, reçu hier par le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a déclaré à l'issue de l'entretien qu'il a informé le prélat des tenants et aboutissants de la candidature du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, à la présidence.
« Le métropolite est en faveur d'une élection démocratique dans les délais prévus et est hostile à toute vacance. Ce qui lui importe aussi, c'est que le pays vive en paix. Il est pour les positions fermes en ce qui a trait aux constantes et souples dès lors qu'il s'agit de manière de comportement, d'ouverture et de retrouvailles entre toutes les parties », a souligné M. Karam.
* Antoine Zahra, député FL de Batroun, a rappelé hier, dans une déclaration à Radio-Liban libre, que « dès le début, la position du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, consistait à encourager les quatre chefs de file (Amine Gemayel, Michel Aoun, Samir Geagea et Sleimane Frangié) à présenter leurs candidatures à la présidence de la République.
M. Zahra, qui s'exprimait au lendemain des déclarations données par Mgr Raï à notre confrère an-Nahar, et selon lesquelles il estime nécessaire que le prochain président ne soit issu ni du 14 ni du 8 Mars, a ajouté : « Ce que nous prenons en compte, ce sont les positions de principe de Bkerké. Les déclarations faites dans les salons, à l'aéroport ou ailleurs sont plutôt analytiques et dépendent trop des questions posées pour que nous les prenions en considération. Il en est autrement des communiqués officiels qui nécessitent une réflexion profonde. »
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