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Liban - Environnement

Des initiatives innovantes... venues des Pays-Bas, applicables au Liban

Une série d'interventions rapides sur des solutions « vertes » aux problèmes des zones urbaines.

Un événement animé par Maxime Chaaya et exposant des initiatives durables des Pays-Bas et du Liban.

Des plantes qui génèrent de l'électricité, des méthodes de compostage rapide pour les ordures ménagères, un shift vers les petites industries, bien plus sûres que les plus grandes... telles sont certaines des idées présentées lors du TedX (série de petites interventions) organisé récemment par l'ambassade des Pays-Bas aux Souks de Beyrouth, en coopération avec Solidere. L'objectif de cet événement, présenté par l'aventurier libanais Maxime Chaaya, a été clarifié par l'ambassadrice Hester Somsen: les Pays-Bas et le Liban souffrant de problèmes souvent similaires, mettre en relief de bonnes idées venues des deux pays ne peut être que bénéfique pour le développement de villes plus durables. Angelina Eicchorst, chef de la délégation de l'Union européenne au Liban, et une foule de personnes intéressées étaient présentes.
L'événement étant baptisé «Des défis mondiaux, des solutions néerlandaises», des conférences enregistrées, données par de jeunes chercheurs et entrepreneurs de ce pays, ont été visionnées au cours de l'événement. Parmi les idées les plus frappantes présentées à un public conquis, celle de Marjolein Helder, qui clame haut et fort que les plantes... peuvent être source d'électricité! En direct, la jeune femme a rechargé un téléphone portable à partir d'une prise branchée sur un mur de verdure. Le principe, selon elle, est simple : la photosynthèse entraîne une production de matières organiques qui sont à l'origine du développement des plantes. Le reste de ces matières organiques est évacué vers le sol et les racines, et libère durant ce processus des électrons qui peuvent être mis à profit. «Les énergies fossiles sont limitées, les énergies éoliennes et solaires dépendent du vent et du soleil, alors que l'électricité par les plantes qui poussent est illimitée et peut contribuer à la protection de la biodiversité, même en ville», a souligné Marjolein Helder.
Pour sa part, Joeffrey Van der Berg a plaidé pour un remplacement des grandes industries chimiques par des réacteurs bien plus modestes. Ceux-ci seraient, selon lui, bien plus adaptés aux grandes villes surpeuplées d'aujourd'hui, étant bien plus faciles à entretenir et, surtout, davantage conformes aux normes de sécurité. Son entreprise a déjà vendu de tels petits réacteurs, économes en énergie.
Côté libanais, Pierre Khoury, directeur du Centre libanais de la conservation de l'énergie (LCEC) du ministère de l'Énergie, a exposé l'important potentiel des énergies renouvelables au Liban et leur récent développement, étant donné que le marché totalise déjà 250 millions de dollars. Il a mis en évidence le rôle du ministère, du centre et de la Banque du Liban dans ce développement.
Le Liban peut-il être une plaque tournante pour
l'innovation? La réponse de Mounir Nabti, PDG d'AltCity, ne laissait aucune place à l'ambiguïté : oui. Les nombreux défis à relever, que le jeune homme n'a pas occultés, n'empêchent pas les Libanais d'avoir le sens de l'initiative dans le sang et d'être souvent obligés, par les dures circonstances de la vie, de faire preuve d'inventivité.
Enfin, Ziad Abi Chaker, PDG de Cedar Environmental, a relaté son expérience et ses projets dans le domaine de la gestion des déchets de toutes sortes, notamment le compostage rapide des déchets organiques. Son message : les déchets sont une ressource, leur gestion saine et écologique est possible, bien que les lenteurs administratives entravent quelquefois les projets créatifs.

S.B.

Des plantes qui génèrent de l'électricité, des méthodes de compostage rapide pour les ordures ménagères, un shift vers les petites industries, bien plus sûres que les plus grandes... telles sont certaines des idées présentées lors du TedX (série de petites interventions) organisé récemment par l'ambassade des Pays-Bas aux Souks de Beyrouth, en coopération avec Solidere. L'objectif...

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