Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Israël a entravé le processus de paix, accuse Kerry

Hier en Cisjordanie occupée, des soldats israéliens ont observé des cultivateurs palestiniens planter des oliviers. Ces derniers protestaient par ce geste contre leur expropriation, leurs terrains étant désormais considérés comme « zone militaire ». Une fois les arbres en terre, les paysans ont été raccompagnés dans le calme hors de la zone. Abed Omar Qusini/Reuters

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a estimé hier que l'annonce la semaine dernière par Israël de quelque 700 nouveaux logements à Jérusalem-Est et le refus de libérer un dernier contingent de prisonniers palestiniens avaient entravé le processus de paix. M. Kerry a critiqué les Israéliens et les Palestiniens pour leurs récentes décisions « qui ne contribuent pas » à la poursuite du dialogue, mais il s'en est pris particulièrement à Israël. Le secrétaire d'État est rentré vendredi dernier d'une tournée en Europe et au Proche-Orient, visiblement exaspéré et découragé face à un processus de paix au bord de l'effondrement.
La médiation américaine multiplie toutefois les rencontres sur le terrain pour tenter de sauver le dialogue qui s'enlise. « Il y a encore des divergences entre les positions israélienne et palestinienne, et la partie américaine a fait de gros efforts pour surmonter ces difficultés », a ainsi indiqué hier une source palestinienne proche du dossier. Après une rencontre tripartite dans la nuit de lundi, les discussions reprendront aujourd'hui après la réunion de la Ligue arabe sur le processus de paix. Un responsable américain a lui aussi fait état, sous le couvert de l'anonymat, « d'efforts intensifs pour aplanir les désaccords. Les divergences persistent, mais les deux parties sont engagées à les réduire ». Des propos confirmés par la porte-parole du département d'État américain, Jennifer Psaki. Les discussions portent notamment sur les conditions d'une prolongation des pourparlers au-delà de l'échéance du 29 avril.
Pour sa part, le président israélien Shimon Peres a appelé à « faire tout ce qui est possible pour la poursuite des négociations », estimant qu'il était « trop tôt pour dire le kaddish » (la prière juive des morts) pour le processus de paix. D'après un sondage diffusé hier, 86,8 % des Israéliens jugent faibles ou très faibles les chances de parvenir sous médiation américaine à un accord-cadre traçant les grandes lignes d'un règlement du conflit dans les prochains mois.
Par ailleurs, de violents heurts entre soldats israéliens et colons juifs ont fait huit blessés lors du démantèlement, dans la nuit de lundià mardi, de constructions non autorisées dans la colonie de Yitzhar, au nord de la Cisjordanie occupée.
(Source : AFP)

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a estimé hier que l'annonce la semaine dernière par Israël de quelque 700 nouveaux logements à Jérusalem-Est et le refus de libérer un dernier contingent de prisonniers palestiniens avaient entravé le processus de paix. M. Kerry a critiqué les Israéliens et les Palestiniens pour leurs récentes décisions « qui ne contribuent pas » à la...
commentaires (1)

Et alors ? quelle sont les consequences pour les usurpateurs ? quelle chance on a eu au Liban d'avoir eu une resistance que certains cherchent a brader , les pauvres fous !

FRIK-A-FRAK

18 h 07, le 09 avril 2014

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Et alors ? quelle sont les consequences pour les usurpateurs ? quelle chance on a eu au Liban d'avoir eu une resistance que certains cherchent a brader , les pauvres fous !

    FRIK-A-FRAK

    18 h 07, le 09 avril 2014

Retour en haut