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Culture - Concert

Roberto Fonseca au Casino le 10 avril

Le Festival international de Baalbeck présente un jeune prodige du clavier cubain, Roberto Fonseca, le jeudi 10 avril, à 20h, à la Salle des ambassadeurs du Casino du Liban. Soirée de gala donc pour le musicien, accompagné de son quartet.

Salué un peu partout comme la nouvelle coqueluche du clavier cubain, Roberto Fonseca ne cache pas ses ambitions : donner une suite actualisée aux amours du jazz et de la musique de son pays. Le public beyrouthin l'a acclamé lors de sa performance inoubliable au Music Hall en 2008, dans le cadre du festival Liban Jazz.
Né en 1975 à La Havane et éduqué dans un environnement musical, Roberto Fonseca apprend à jouer des percussions dès le plus jeune âge avant de se mettre au piano à huit ans. Batteur dans un groupe de reprise des Beatles et attiré par le jazz et la soul, il choisit finalement de suivre les traces de Keith Jarrett et Herbie Hancock.
À 15 ans, il est la révélation du festival Jazz Plaza à La Havane où il joue ses premières compositions fraîchement terminées. Sitôt ses études de piano achevées, le pianiste cubain entame un nouveau cycle à l'Instituto Superior de Arte (ISA) où il approfondit la composition musicale. En 1996, Roberto Fonseca met ses connaissances en pratique lors d'une tournée italienne en accompagnement du chanteur Augusto Enriquez, qu'il produit en 1999.
En 1997, la rencontre du saxophoniste Javier Zalba, souffleur au sein d'Irakere et Cubanismo, s'avère décisive. Elle débouche sur la formation du groupe Temperamento et l'enregistrement de En El Comienzo, sacré meilleur album de jazz cubain en 1999. Roberto Fonseca montre ensuite l'étendue de sa gamme dans les albums solos Tiene Que Ver (1999) et Elengo (2001), parfumés de rythmes cubains, hip-hop et drum'n'bass. L'année 2001 est consacrée à une tournée avec le Buena Vista Social Club et l'enregistrement au Japon de No Limit : Afro Cuban Jazz.
Considéré comme un virtuose du clavier et des rythmes latins, Fonseca fait le tour des salles prestigieuses comme le Palais des Congrès à Paris, le Royal Albert Hall à Londres ou le Beacon Theater à New York. En 2005, il se lance dans la composition de Zamazu, cocktail musical à base de classique, jazz et traditionnels cubains, salué comme une référence du genre. L'un de ses titres, Llego Cachaito, est sélectionné pour le film Hancock avec Will Smith. Le Cubain signé par le label Enja poursuit dans cette voie avec le studio Akokan (2009) et un grand Live In Marciac assorti d'un DVD à l'automne 2010.
Au printemps 2012, le pianiste cubain est de retour sous un nouveau label, Jazz Village (Harmonia Mundi), dont l'album Yo constitue l'une des premières sorties. Véritable festin multiculturel, Yo brasse de multiples influences cubaines, africaines (avec Fatoumata Diawara et Baba Sissoko) ou européennes (par la présence du chanteur Faudel, du rappeur Mike Ladd et du producteur Gilles Peterson).
Rendez-vous donc avec Fonseca et un jeu jazzo-cubain, qui conjugue l'exubérance de Chucho Valdes et la mélancolie joyeuse de Ruben Gonzalez.

Billets en vente chez Virgin Ticketing. Tél. : 01/999666.

Salué un peu partout comme la nouvelle coqueluche du clavier cubain, Roberto Fonseca ne cache pas ses ambitions : donner une suite actualisée aux amours du jazz et de la musique de son pays. Le public beyrouthin l'a acclamé lors de sa performance inoubliable au Music Hall en 2008, dans le cadre du festival Liban Jazz.Né en 1975 à La Havane et éduqué dans un environnement musical, Roberto...

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