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Liban

Yazigi remercie Sleiman pour sa contribution au dénouement de l’affaire des religieuses kidnappées

Le patriarche grec-orthodoxe, Youhanna Yazigi, a pris contact hier avec le président Michel Sleiman afin de le remercier pour les efforts qu'il a déployés et pour les instructions qu'il a données et qui ont mené à la libération des religieuses du couvent Mar Takla de Maaloula. Le patriarche a exprimé l'espoir que les efforts se poursuivront, sur base des instructions du chef de l'État, pour garantir la relaxe des deux évêques grec-orthodoxe, Boulos Yazigi, et syriaque-orthodoxe, Youhanna Ibrahim, pris en otages par des rebelles syriens.
Réunis hier sous la présidence du patriarche melkite, Grégoire III Lahham, les évêques grecs-catholiques se sont également félicités, au terme de leur réunion mensuelle, de la libération des religieuses.


Réuni sous la présidence de Mgr Sélim Mazloum en son siège à l'évêché chaldéen de Baabda, le Rassemblement des chrétiens d'Orient a rendu un vibrant hommage « au professionnalisme et au sérieux du général Abbas », avant d'exprimer son opposition à « toute atteinte à l'intégrité physique et à la liberté de n'importe quel individu ainsi qu'à la poursuite de la prise d'otages chrétiens ». Il a vivement dénoncé dans ce cadre le rapt et la liquidation de sept coptes en Libye, avant de stigmatiser le silence de la communauté internationale à ce sujet.


Par ailleurs, une délégation de la Jamaa islamiya s'est rendue auprès de l'évêque grec-orthodoxe du Akkar, Mgr Bassil Mansour, qu'elle a fécilité pour la relaxe des religieuses. Composée de MM. Mohammad Hochar et Kafah Kassar ainsi que de cheikh Mohammad Abdo, la délégation s'est exprimée contre « toute forme d'atteinte aux lieux et symboles sacrés chrétiens et musulmans ».


À Ersal, une réunion extraordinaire s'est tenue en présence des élus et des notables du village qui ont contesté la procédure adoptée pour la libération des sœurs. Tout en prenant soin d'assurer qu'ils ont été heureux que les religieuses aient retrouvé leur liberté, ils ont vivement critiqué les autorités libanaises d'avoir permis à des éléments armés non libanais de s'introduire sur une profondeur de 10 kilomètres dans le territoire libanais, afin de remettre les sœurs aux représentants de l'État.
Les personnes réunies ont affirmé voir dans cette procédure une atteinte à la souveraineté libanaise et se sont interrogées sur le point de savoir pourquoi les religieuses n'ont pas été remises aux représentants des autorités libanaises au niveau de la frontière libano-syrienne. Elles ont dit redouter que cet arrangement ne constitue un précédent et n'encourage des éléments armés non libanais à franchir la frontière « au moment où nous ne cessons de réclamer un déploiement de l'armée et les Forces de sécurité intérieure tout le long de la frontière libano-syrienne dans le jurd de Ersal ».

 

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À Ersal, les notables du village ont contesté la procédure adoptée pour la libération des sœurs et ont critiqué les autorités d'avoir permis à des éléments armés non libanais de s'introduire dans le territoire libanais, afin de remettre les sœurs et se sont interrogées sur le point de savoir pourquoi elles n'ont pas été remises aux autorités libanaises à la frontière libano-syrienne." ! Bien dit, Ëérsééél !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

07 h 36, le 12 mars 2014

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Commentaires (1)

  • À Ersal, les notables du village ont contesté la procédure adoptée pour la libération des sœurs et ont critiqué les autorités d'avoir permis à des éléments armés non libanais de s'introduire dans le territoire libanais, afin de remettre les sœurs et se sont interrogées sur le point de savoir pourquoi elles n'ont pas été remises aux autorités libanaises à la frontière libano-syrienne." ! Bien dit, Ëérsééél !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 36, le 12 mars 2014

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