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À La Une - Politique

Pour le Hezbollah, la présidence libanaise doit être placée en "soins intensifs"

La déclaration ministérielle "doit refléter la politique du nouveau gouvernement", estime le numéro deux du parti chiite.

Photo d'archives AFP

Le Hebzollah a sévèrement critiqué samedi le chef de l’État libanais Michel Sleiman, affirmant que la présidence devrait être placée en "soins intensifs". Dans un communiqué diffusé en soirée, le parti chiite s'est attaqué au discours prononcé la veille par le président, dans lequel il remettait en cause la fameuse formule "armée-peuple-résistance".

"Avec tout le respect que nous portons pour le poste de la présidence de la République, nous pensons que le Palais de Baabda doit être placé en soins intensifs, surtout qu'il nous paraît désormais évident que son occupant actuel ne sait pas faire la différence entre le bois et l'or", accuse le Hezbollah dans son texte.

La réponse du chef de l'Etat n'a pas tardé, affirmant que "le palais de Baabda est tenu de reconnaître les décisions qui ont fait l'objet de l'unanimité des parties, dont la Déclaration de Baabda".

Plus tôt dans la journée, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, avait affirmé  que le mouvement de résistance faisait aujourd'hui face à l'un des plus grands défis dans la région. "Un complot international dirigé par les Israéliens vise la région, et le Hezbollah est prêt à l'affronter", avait affirmé le responsable chiite.

"Nous sommes en confrontation avec Israël et nous resterons toujours mobilisés face à notre ennemi. Sans la mobilisation du Hezbollah et sans les victoires réalisées (par le parti chiite) depuis le retrait israélien en 2000, le Liban n'existerait pas. Le Liban doit sa force et sa présence à la résistance. Le Liban n'a aucune valeur sans le mouvement de résistance, il n'existerait pas sans la résistance", avait ajouté Naïm Kassem.

Pour ce qui concerne le gouvernement, le numéro deux du Hezbollah a affirmé que son parti a fait beaucoup de concessions pour la formation du cabinet du Premier ministre Tammam Salam. "Nous avons facilité cette formation et nous avons prouvé que nous considérons l'intérêt national comme étant une priorité", a dit Naïm Kassem. "Mais ceci ne veut pas dire que nous sommes prêts à renoncer à nos principes de base", a-t-il ajouté.

Évoquant la déclaration ministérielle, le responsable chiite a souligné l'importance de ce document qui, selon lui, "doit refléter la politique du nouveau gouvernement". "La mention de la résistance dans la déclaration ministérielle constitue une force pour le Liban qui est en confrontation avec Israël, a-t-il assuré. La résistance représente l'une des composantes essentielles de la déclaration".

La commission chargée de la rédaction de la déclaration ministérielle s'est réunie vendredi pour la septième fois, sans parvenir à un accord final. Les ministres formant la commission chargée de rédiger le document tentent de s'entendre sur deux clauses, à savoir la formule "armée-peuple-résistance" et la déclaration de Baabda. Après avoir buté sur le mot "résistance", la déclaration achoppe en effet depuis vendredi dernier sur le terme "distanciation" contenu dans la déclaration de Baabda.

Vendredi, le président de la République Michel Sleiman avait porté un coup dur à la rhétorique du Hezbollah, proposant un nouveau triptyque, celui du peuple, de l'État et des valeurs, et hissant la déclaration de Baabda au rang de "constante et de fondement du pacte national". Il avait affirmé que la déclaration de Baabda est au-dessus des déclarations ministérielles, que la stratégie de défense devait se faire sous les ordres de l'État et que les institutions légales ne souffraient pas de partenaires. "Pour ce qui est du refus d'inclure expressément la déclaration de Baabda dans le texte de la déclaration ministérielle (mentionnée de façon implicite), je vous rassure en vous disant que la déclaration de Baabda est devenue partie intégrante des constantes et qu'elle se situe à un niveau équivalent au pacte national, avait dit le chef de l’État. Il s'agit donc d'un texte qui est au-dessus des déclarations ministérielles, lesquelles sont liées aux gouvernements. L'avenir démontrera que tout le monde aura besoin un jour ou l'autre de cette déclaration et réclamera sa mise en œuvre".

Le Hebzollah a sévèrement critiqué samedi le chef de l’État libanais Michel Sleiman, affirmant que la présidence devrait être placée en "soins intensifs". Dans un communiqué diffusé en soirée, le parti chiite s'est attaqué au discours prononcé la veille par le président, dans lequel il remettait en cause la fameuse formule "armée-peuple-résistance". "Avec tout le respect que nous...

commentaires (7)

Le départ très prochain du président sleiman est très attendu et très souhaitable. Les Libanais n'ont plus un président qui représente le sentiment majoritaire du pays..

Ali Farhat

15 h 39, le 03 mars 2014

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Le départ très prochain du président sleiman est très attendu et très souhaitable. Les Libanais n'ont plus un président qui représente le sentiment majoritaire du pays..

    Ali Farhat

    15 h 39, le 03 mars 2014

  • OU QUAND L'AVEUGLE.. TRAÎTE LES AUTRES D'AVEUGLES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 03, le 02 mars 2014

  • Appuyé par les Forces de ses Oüééétes, le Hakîm, a sévèrement critiqué le déjà cloîtré Hassine 1er, affirmant que son hézébbb devrait être placée en "soins intensifs dans un Couvent à Croix.". Il s'est aussi attaqué aux discours du Fakkîh Noirci, dans lesquels celui-ci remettait en cause la Déclaration de Bääbda(h) ! "Avec tout le respect que nous portons pour une résistance, mais une vraie, nous pensons qu’un hézébbb doit être en soins intensifs placé, surtout qu'il nous paraît évident que son secrétaire ne sait pas faire la différence entre le Caviar et le kébbbéh béchrâbbb !", accuse les Oüééétes dans leur texte. Leur Hakîm avait affirmé qu’une Présidence faisait face today à l'un des plus grands défis dans la région. "Un complot international dirigé par des Per(s)cés vise ce Kottor-contrée, et le Grand-Liban est prêt à l'affronter", avait affirmé le responsable des Oüééétes de toutes ses Forces. "Nous sommes en confrontation avec ce régime de mollâhs Perscés, et nous resterons mobilisés face à l’ennemi. Sans la mobilisation des Forces des Oüééétes et sans les victoires réalisées par ce parti éhhh Libanais depuis le retrait bääSSàRien en 05, le Liban n'existerait pas. Le Grand-Liban doit sa force et sa présence aux Oüééétes. Le Liban n'a aucune valeur sans les Forces des Oüééétes, et sans leurs Forces il n'existerait point", avait ajouté le Docteur Samîr.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    21 h 31, le 01 mars 2014

  • Pour ce qui concerne le gouvernement, le Chef des Oüééétes a affirmé que ses Forces ont fait beaucoup de concessions pour la formation du cabinet chî tamâm yâ salâm ! "Nous avons facilité cette formation et nous avons prouvé que nous considérons l'intérêt national comme étant une priorité. Mais ceci ne veut pas dire que nous sommes prêts à renoncer à nos principes de base", a dit le Hakîm. Évoquant la déclaration ministérielle, le responsable de toutes ces Forces a souligné l'importance de ce document qui, selon lui, "doit refléter la politique du nouveau gouvernement". "La mention de la Déclaration de Bâäbda(h) dans cette déclaration constitue une force pour le Liban qui est en confrontation avec ces Per(s)cés mollâhs, a-t-il assuré. La Déclaration de Bâäbda(h) représente la composante essentielles de la déclaration ministérielle". Le Chef de l’Etat, lui, avait porté un coup dur à la rhétorique de ce hézébbb, proposant un Vrai Triptyque celui du peuple, de l'État et des valeurs, et hissant la déclaration de Baabda au rang de "constante et de fondement du pacte national". Il avait affirmé que cette déclaration est au-dessus des déclarations ministérielles de tout bazar et de toutes sortes et que la stratégie de défense devait se faire sous les ordres de l'État Central." !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    20 h 52, le 01 mars 2014

  • UNE INSULTE CONTRE TOUS LES CHRÉTIENS DU PAYS SANS EXCEPTION AUCUNE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 51, le 01 mars 2014

  • Le Liban officiel est en situation d'armistice avec Israel depuis ce traité...si le Hezbollah est en confrontation avec Israel ,c'est à la responsabilité d'une milice privé...

    M.V.

    20 h 13, le 01 mars 2014

  • Saleté de miliciens terroristes qui croient qu'ils ont sauvé le Liban. Vous n'êtes qu'un cancer pour ce pauvre Liban. Carlos Achkar

    Achkar Carlos

    20 h 10, le 01 mars 2014

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