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Un nouveau master biculturel à l’ETIB

Après la signature, en début d'année, d'un accord entre l'Université Saint-Joseph et l'Institut catholique de Paris, un double diplôme est désormais à la portée des traducteurs et interprètes. De quoi élargir leurs perspectives sur plus d'un niveau.

Réunis lors de l’annonce de la signature de l’accord, les étudiants discutent du double diplôme.

Une nouvelle formation biculturelle s'ouvre aux étudiants en traduction et interprétariat de l'Université Saint-Joseph : un double diplôme de master, délivré par l'École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth, l'ETIB, et par l'Institut supérieur d'interprètes et de traducteurs (ISIT) rattaché à l'Institut catholique de Paris (l'ICP). En effet, le 22 janvier passé, le recteur de l'USJ, le père Salim Daccache, et le recteur de l'ICP, Mgr Philippe Bordeyne, ont renouvelé l'accord-cadre signé en 2002, et conclu entre l'ISIT et l'ETIB deux conventions spécifiques de mobilité et d'échange, et de double diplôme.
Le double diplôme est destiné aux étudiants titulaires d'une licence. Les 120 crédits achevés, après deux années de cursus réparties également entre les deux établissements, les étudiants obtiennent ce diplôme selon la formation choisie : un master en interprétation de conférences ou un master en traduction, applicables pour les trois options de traducteur de conférences, traducteur-rédacteur ou traducteur du domaine des banques et des affaires.

Avantages et débouchés
Fraîchement instauré, ce programme attire déjà des étudiants en 3e année de licence. Ils y voient une opportunité qui les distinguera sur le marché du travail. « C'est un atout par rapport aux autres, puisqu'on acquiert plus d'expérience, on apprend des choses nouvelles et on obtient deux diplômes délivrés par deux instituts prestigieux », affirme Éliane Bou Khalil, qui compte déposer sa candidature une fois sa licence en main. Les étudiants espèrent décrocher un travail plus aisément grâce à ce diplôme. « Le double diplôme va augmenter mes chances d'être acceptée à un poste au Liban ou même à l'étranger », pense Elsa Moudawar, sa camarade de classe. Et Éliane d'ajouter : « Ça peut nous ouvrir des horizons si on veut partir ou si on veut travailler dans des agences internationales. Je pense que c'est très avantageux pour nous. »
Cette formation offre un large éventail de débouchés et tente de répondre aux besoins du marché. « Elle permet aux étudiants de savoir dans quelle situation ils sont amenés à traduire vers l'arabe ou le français, le genre de texte qui est demandé le plus, et donc de se perfectionner davantage dans ces besoins-là », remarque Mme Gina Abou Fadel Saad, directrice de l'ETIB.
De plus, requis dans cette formation, le stage, qu'il soit effectué au Liban ou en France, constitue un contact direct avec le marché du travail. Selon Mme Saad, les enseignants, traducteurs ou interprètes en exercice aident les étudiants à canaliser leur formation et à obtenir des stages, voire à travailler en freelance, supervisés par un accompagnateur.
En outre, grâce à ce programme, les étudiants tirent un avantage au double plan linguistique et culturel, vu qu'il y a immersion directe dans le pays d'accueil et que les deux langues sont ainsi travaillées d'une façon plus approfondie.
Au-delà de l'acquis professionnel, les étudiants voient dans ce programme de mobilité et de double diplôme une opportunité sur le plan personnel. Celle de vivre autonome et de compter sur soi. « Voyager pour étudier ! Cela favorisera mon indépendance ;
c'est une expérience qui va vraiment m'apprendre dans la vie », lance Elsa.

Une nouvelle formation biculturelle s'ouvre aux étudiants en traduction et interprétariat de l'Université Saint-Joseph : un double diplôme de master, délivré par l'École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth, l'ETIB, et par l'Institut supérieur d'interprètes et de traducteurs (ISIT) rattaché à l'Institut catholique de Paris (l'ICP). En effet, le 22 janvier passé, le recteur de...

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