Le poète, écrivain et journaliste libanais Ounsi el-Hage est décédé mardi à l’âge de 77 ans.
Ounsi el-Hage, dont la poésie en prose était considérée avant-gardiste à une certaine époque, a commencé à publier ses essais et nouvelles dans les magazines littéraires en 1954. En 1956, il devient journaliste à al-Hayat, il rejoindra quelques mois plus tard le quotidien an-Nahar. En 1957, il contribue avec Youssef al-Khal et Adonis, à la fondation de la revue poétique Chiir. En 1964, il fonde al-Mulhaq, le supplément culturel hebdomadaire d'an-Nahar.
De 1992 à 2003, il est le rédacteur en chef de an-Nahar.
Il a, entre autres, publié six recueils de poèmes qui ont été traduits en plusieurs langues.
Une anthologie de sa poésie, "Eternité Volante", a été publiée en français par Actes Sud en 1997.
Un de ses textes
Pour la nuit
Il n'a pas précisé
qu'il est un écran rouge
car le cœur du monde est blanc.
Il n'a pas dit
je suis noir
pour la nuit
quand les oiseaux reviennent.
Traduit par Abdul Kader El Janabi
Dans L'Orient Littéraire
Ounsi el-Hage, dont la poésie en prose était considérée avant-gardiste à une certaine époque, a commencé à publier ses essais et nouvelles dans les magazines littéraires en 1954. En 1956, il devient journaliste à al-Hayat, il rejoindra quelques mois plus tard le quotidien an-Nahar. En...
commentaires (1)
Paix pour son âme.Retenons de Ounsi el-Hage cette belle phrase lorsque personne ne me posait des questions, je disais la vérité, et j’ai cessé de la dire dès qu’il y eut quelqu’un pour s'intéresser à mes réponses .
Sabbagha Antoine
17 h 32, le 18 février 2014