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Liban

Un cabinet « d’intérêt national » après dix mois de laborieuse gestation

Tammam Salam, Premier ministre

Après plus de 10 mois de tractations laborieuses entre les différents partis politiques, le gouvernement de Tammam Salam est né samedi, avalisant enfin la démission du gouvernement de Nagib Mikati. Le décret de formation du gouvernement a été signé samedi par le chef de l'État Michel Sleiman. Il a été annoncé et lu par le secrétaire général du gouvernement, Souheil Bougi, qui a rendu publique la composition du cabinet. Comprenant 24 ministres, dont 12 personnes qui font pour la première fois leur entrée au gouvernement, le cabinet Salam est basé sur la formule des trois 8, le 14 Mars, le 8 Mars et les centristes (Michel Sleiman, Tammam Salam et le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt), héritant de 8 portefeuilles chacun.
Samedi, Tammam Salam s'était rendu à Baabda pour se réunir avec Michel Sleiman, avant qu'il ne soit rejoint par le président de la Chambre Nabih Berry, que soient signés les décrets et que la photo officielle soit prise dans l'après-midi.


Les précisions de Salam
Après l'annonce de la composition du gouvernement, le nouveau Premier ministre a affirmé que « dix mois d'efforts soutenus et beaucoup de patience ont été nécessaires pour la formation du gouvernement d'intérêt national ». « Il s'agit d'un gouvernement rassembleur qui représente la meilleure solution pour le Liban dans cette période », a déclaré M. Salam, qui a expliqué que « les portefeuilles ont été distribués en respectant l'équilibre entre toutes les forces, et la rotation a été adoptée, loin du confessionnalisme, à l'exception du poste de vice-Premier ministre ». Et de poursuivre : « Le gouvernement d'intérêt national a été formé pour rassembler. Il est susceptible de relancer le dialogue national sous la houlette du chef de l'État et de permettre de tenir l'élection présidentielle à la date prévue. Je tends la main à tous les partis pour favoriser l'intérêt de la nation, les appelant à résoudre leurs différends au sein des institutions de l'État ».
Dans un entretien ultérieur, Tammam Salam a indiqué que le cabinet a été formé après que l'ancien Premier ministre a accepté que le ministère de l'Intérieur soit confié à Nohad el-Machnouk et non pas à Achraf Rifi, « qui n'a pas refusé de prendre en charge le portefeuille du Travail car le siège de ce ministère se trouve dans la banlieue sud, mais parce qu'il désirait un ministère qui égalise en importance celui de l'Intérieur ». Sur un autre plan, M. Salam a reçu pendant le week-end en sa résidence de Mousseitbé des délégations et des figures politiques, religieuses, militaires et médiatiques venues de toutes les régions du Liban pour le féliciter. En soirée, M. Salam s'est rendu à Baabda pour un entretien avec le chef de l'État.

 

Tammam Salam, Premier ministre

Né à Beyrouth, Tammam Salam, 69 ans, est le fils de Saëb Salam, six fois Premier ministre entre 1952 et 1973.
Il a effectué sers études universitaires en économie et en gestion en Angleterre, et est rentré au Liban en 1968 pour se lancer dans le domaine du commerce. Entre 1969 et 1982, il a été à la tête de la Société arabe pour les affaires.
Attiré par la politique, Tammam Salam a travaillé dans les années 1970 avec son père. En 1974, il a fondé le mouvement Pionniers de la réforme, dont les activités ont toutefois été interrompues en 1975, Tammam Salam ne voulant pas que le mouvement se transforme en une organisation armée.
En 1978, il a rejoint le Board of Trustees des Makassed, dont il a été président entre 1982 et 2000. Au cours de cette même année, il a fondé « Sawt el-Watan » (Voix de la nation), qui est la radio des Makassed.
Ce fils d'une Damascène d'origine a boycotté en 1992 les législatives par solidarité avec les hommes politiques chrétiens qui luttaient contre l'hégémonie de Damas.
Il a été élu député de Beyrouth en 1996 puis en 2009, la première fois sur la liste de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, puis sur celle de son fils Saad Hariri. Il a également été ministre de la Culture entre 2008 et 2009.
Il est marié et père de trois enfants.

Ali Hassan Khalil, Finances, mouvement Amal

Né à Khiam (Liban-Sud) en 1964, Ali Hassan Khalil est licencié en droit de l'Université libanaise et avocat à la Cour.
Dès son jeune âge, il intègre les rangs du mouvement Amal, où il a occupé plusieurs postes de responsabilité. Actuellement, il est membre du comité présidentiel du mouvement et responsable du secteur de Beyrouth.
Député de Marjeyoun depuis 1996, il a été ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Rafic Hariri en 2003-2004 puis ministre de la Santé dans le gouvernement sortant de Nagib Mikati.

Arthur Nazarian, Énergie et Eau, 8 Mars

Né à Beyrouth en 1951, Arthur Nazarian a effectué ses études universitaires aux États-Unis où il décroché en 1973 un diplôme en ingénierie textile. Il est propriétaire de plusieurs sociétés et compagnies dans les pays du Golfe.
Arthur Nazarian a été nommé ministre du Tourisme et ministre de l'Environnement dans le gouvernement de Salim el-Hoss en 1998. En 2000, il a perdu les élections législatives. Il est élu député de Beyrouth en 2009.

Rony Araiji, Culture, 8 Mars

Né à Zghorta en 1965, Rony Araiji est diplômé en droit de l'Université Saint-Joseph. Avocat à la Cour, il est l'un des membres fondateurs des Marada, membre du bureau politique et coordinateur des relations extérieures du parti.
Rony Araji a été conseiller de Sleimane Frangié sous plusieurs mandats ministériels : Santé, Agriculture et Intérieur.

Élias Bou Saab, Éducation et Enseignement supérieur, 8 Mars

Président du conseil municipal de Dhour Choueir, Metn, de 2009 à 2012, Élias Bou Saab est titulaire d'une maîtrise en relations internationales de l'Université de Boston, aux États-Unis, et en marketing de l'American College de Londres.
Premier président de l'Association des diplômés libanais de Grande-Bretagne en 1992, il est également fondateur adjoint de l'Association d'amitié libano-émiratie, et ancien membre du conseil d'administration de l'Organisation des jeunes leaders arabes.
Propriétaire de la station de radio Saout al-Mada, Élias Bou Saab est l'un des fondateurs de l'Université américaine de Dubaï, dont il est aussi le directeur administratif. Il travaille avec la Fondation Clinton, créée par l'ancien président américain Bill Clinton.

Ghazi Zeaïter, Travaux publics et Transports, 8 Mars

Né en 1950 à Qasr, dans le Hermel, Ghazi Zeaïter est diplômé en droit de l'Université arabe de Beyrouth et a exercé en tant qu'avocat jusqu'en 1990.
Depuis 1996, il est député de Baalbeck-Hermel.
Il a été nommé ministre de la Défense au sein du gouvernement de Salim el-Hoss en 1998, ministre des Affaires sociales dans le gouvernement de Omar Karamé en 2004 et ministre de l'Industrie dans le gouvernement de Fouad Siniora en 2008.

Gebran Bassil, Affaires étrangères, 8 Mars

Né à Batroun en 1970, Gebran Bassil est détenteur d'une licence en génie civil et d'un master en communications de l'Université américaine de Beyrouth (AUB). Il travaille dans le secteur de la construction et de l'exploitation immobilière.
Militant et membre du Courant patriotique libre (CPL) depuis sa fondation, il en est le responsable des relations politiques.
Candidat aux législatives en 2005 et 2009, il a été nommé ministre des Télécommunications dans le second gouvernement de Fouad Siniora (juillet 2008 – novembre 2009), de l'Énergie et de l'Eau dans les gouvernements de Saad Hariri (2009) et de Nagib Mikati (2011).

Hussein Hajj Hassan, Industrie, 8 Mars

Hussein Hajj Hassan est né à Nabi Chit, à Baalbeck, en 1960. Il est détenteur d'une licence en chimie de l'Université libanaise, d'un master en chimie et en physique de l'Université de Strasbourg en France, et d'un doctorat d'État français en chimie et physique de l'Université d'Orléans en France.
Conférencier et auteur de plusieurs études en chimie et en physique, il est l'un des membres fondateurs de l'Union islamique des étudiants libanais en France. Député hezbollahi de la Békaa depuis 1996, Hussein Hajj Hassan a été président de la commission parlementaire de l'Agriculture et du Tourisme (2000), membre de la commission parlementaire des Travaux publics et des Transports (2005) et membre de la commission des Finances (2005-2007).
Il a été nommé ministre de l'Agriculture dans les gouvernements de Saad Hariri et de Nagib Mikati.

Mohammad Fneich, ministère d'État pour les Affaires du Parlement, 8 Mars

Né à Maaroub, caza de Tyr, en 1953, Mohammad Fneich est détenteur d'une licence en mathématiques et d'une autre en sciences politiques de l'Université libanaise.
Mohammad Fneich a rejoint les rangs du Hezbollah dès la formation du parti, au sein duquel il a occupé plusieurs postes, notamment en tant que membre du comité politique, responsable des relations étrangères et chef du bureau politique du parti.
En 1992, il a été élu député de Tyr, et en 1996 et 2000, de Bint Jbeil.
Membre de plusieurs commissions parlementaires, il a été nommé ministre de l'Énergie et du Travail dans les deux gouvernements de Fouad Siniora, et ministre d'État à la Réforme administrative dans les gouvernements de Saad Hariri et de Nagib Mikati.
Mohammad Fneich est marié à Hanane Selmane et père de sept enfants.

Sejaan Azzi, Travail, 14 Mars

Né à Okeibé, dans le Kesrouan, en 1952, Sejaan Azzi est titulaire d'un diplôme en philosophie de l'Université Saint-Esprit de Kaslik et d'un autre en sciences politiques et administratives de l'Université Saint-Joseph.
Il a intégré jeune les rangs des Kataëb et occupe depuis 2010 le poste de vice-président du parti.
Sejaan Azzi a été journaliste dans plusieurs médias. Il a été directeur des informations à la Voix du Liban en 1975 et a fondé en 1978 Radio-Liban libre, station qu'il a dirigée jusqu'en 1986.

Alain Hakim, Économie et Commerce, 14 Mars

Né en 1961, Alain Hakim est détenteur d'un DES, et d'un doctorat en gestion et d'un master en marketing de l'Université Saint-Joseph (USJ), ainsi que d'une licence en sciences administratives de l'Université libano-américaine (LAU). Il est directeur général adjoint du Crédit libanais.
Depuis 1989, il est membre du conseil disciplinaire de la faculté de gestion de l'USJ.

Rachid Derbas, Affaires sociales, 14 Mars

Né à Tripoli en 1941, Rachid Derbas est diplômé en droit de l'Université du Caire. Il est aussi détenteur d'un diplôme de droit libanais.
Ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Tripoli, il a milité dès son jeune âge comme nationaliste arabe.
Il est auteur de plusieurs recueils et membre du Forum poétique à Tripoli.

Nabil de Freige, Réforme administrative, 14 Mars

Né en 1955 à Beyrouth, Nabil de Freige est diplômé de l'Institut supérieur de commerce et d'administration à Paris.
Il a été membre du comité d'administration de l'Office des recherches scientifiques agricoles entre 1989 et 2000, et, depuis 1998, président de la Sparca (Société pour la protection et l'amélioration de la race chevaline arabe). Il est également membre du comité d'administration de Liban Lait.
Depuis 2000, il est député au siège des minorités de Beyrouth.

Michel Pharaon, Tourisme, 14 Mars

Né à Beyrouth en juin 1959, Michel Pharaon, est détenteur d'une licence en sciences économiques et en gestion de l'Université Saint-Joseph, et titulaire d'un diplôme de l'Université Paris-Dauphine.
Homme d'affaires reconnu dont les activités s'étendent notamment aux pays arabes et à l'Afrique de l'Ouest, il est PDG de plusieurs groupes. Il est également membre du conseil d'administration de la LBCI, du groupe Mednet, du Commerce du Levant et de L'Orient-Le Jour. Il est également le président honoraire de la Fédération libanaise d'échecs.
Michel Pharaon a entamé sa vie politique en 1996, lorsqu'il a été élu député au siège grec-catholique d'Achrafieh, sur la liste de Rafic Hariri. Il a été nommé deux fois ministre d'État chargé des Relations avec le Parlement dans les gouvernements de Rafic Hariri (2000-2003) et Fouad Siniora (2005-2008), et ministre d'État pour la Réforme administrative dans le gouvernement de Saad Hariri en 2009.

Boutros Harb, Télécommunications, 14 Mars

Né à Tannourine en 1944, Boutros Harb est diplômé en droit de l'Université Saint-Joseph.
Il s'est lancé dans la vie politique à l'âge de 28 ans et a été élu, en 1972, député au siège maronite de Batroun.
Boutros Harb a présenté plusieurs propositions de lois qui ont été par la suite adoptées par la Chambre.
L'un des principaux acteurs de la Rencontre de Taëf, il a refusé de se présenter aux législatives en 1992, s'insurgeant contre la mainmise du régime syrien sur la Chambre.
De 1979 à 1980, il a été nommé ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts, et ministre des Travaux publics et des Transports dans le gouvernement de Salim Hoss. Le portefeuille de l'Éducation lui a été de nouveau confié de 1990 à 1992, dans le gouvernement de Omar Karamé. En 2009, il a été nommé ministre du Travail dans le gouvernement de Saad Hariri.

Achraf Rifi, Justice, 14 Mars

Acharf Rifi est né à Hadid à Tripoli en 1954. Il est détenteur d'une licence et d'un master en criminologie de l'Université libanaise.
Achraf Rifi a rejoint l'école militaire en 1973 et en est sorti en 1976 avec le grade de sous-lieutenant. Il est monté en grade jusqu'à devenir général en 2005, date à laquelle il a été nommé directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI). Il a occupé ce poste jusqu'en 2013.
Achraf Rifi a rempli plusieurs fonctions au sein des FSI, notamment en tant que membre du bureau central de lutte contre la drogue (1980-1981), chef du bureau des relations publiques (1981-1988), chef de la garde gouvernementale (1988-1990), chef de la Sûreté d'État (1990-1993), chef de la branche des renseignements (1995-1999), directeur de l'école des gradés à l'Institut des FSI (1999-2001) et adjoint à l'inspecteur général des FSI (2004-2005).
Achraf Rifi a suivi plusieurs sessions de formation et a pris part à de nombreux congrès et conférences. Il est détenteur de plusieurs décorations et d'innombrables citations.
Il est marié à Salima Adib et père de quatre enfants.

Samir Mokbel, vice-Premier ministre et Défense, centriste

Né le 13 novembre 1939, Samir Mokbel est marié à Joyce James et père de cinq enfants. Ingénieur civil diplômé de l'Université américaine de Beyrouth (AUB), dont il a été président de l'Alumni entre 1992 et 1990, il a été PDG de plusieurs entreprises. Il siège depuis 1990 au Board of Trustees de l'Université de Balamand. Samir Mokbel était vice-Premier ministre dans le cabinet sortant de Nagib Mikati. Il a été le premier à diriger le ministère de l'Environnement, entre 1992 et 1995, après la création de ce ministère.

Waël Abou Faour, Santé, centriste

Né à Hasbaya en 1972, Waël Abou Faour est diplômé en gestion de l'Université américaine de Beyrouth. Il a rejoint très jeune les rangs du Parti socialiste progressiste (PSP) de Walid Joumblatt, dont il est membre du conseil exécutif depuis 1999.
Waël Abou Faour est député de Rachaya depuis 2005. Trois ans plus tard, il est nommé ministre d'État aux Affaires parlementaires dans le gouvernement de Fouad Siniora. En novembre 2009, il est nommé ministre d'État sans portefeuille dans le cabinet de Saad Hariri et devient ministre des Affaires sociales dans le gouvernement de Nagib Mikati en 2011.

Nouhad Machnouk, Intérieur, 14 Mars

Né à Beyrouth en 1955, Nouhad Machnouk est diplômé en sciences politiques.
Député de Beyrouth depuis 2009, il est responsable des relations étrangères au bloc parlementaire du Futur.
Mohammad Machnouk a commencé sa carrière en tant que journaliste au quotidien Beyrouth al-Massa puis a rejoint l'équipe de l'hebdomadaire al-Hawadeth et écrit pour le compte de plusieurs magazines.
En 1988, il a collaboré avec l'ancien Premier ministre Rafic Hariri pour développer le statut de Solidere. Il a également été son conseiller jusqu'en 1998, date à laquelle il a été forcé à quitter le pays par les forces de tutelle syrienne. Il s'est installé au Caire puis à Paris pendant cinq ans, avant de rentrer au Liban en 2003. Il a été interdit de politique par le régime de Damas jusqu'au retrait des forces syriennes du Liban en 2005.

Ramzi Jreige, Information, centriste

Né en 1940, Ramzi Jreige est titulaire de deux licences en droit français et en droit libanais, et d'un diplôme d'études supérieures en droit public de l'Université Saint-Joseph.
Avocat à la Cour depuis 1965, il a été élu à deux reprises (en 2001 et 2003) membre du conseil d'administration de l'ordre des avocats de Beyrouth puis bâtonnier de l'ordre en 2007.
Ramzi Jreige est membre du Comité national de la Cour permanente d'arbitrage à La Haye, de la Commission de modernisation et d'unification des lois au ministère de la Justice, de l'Union internationale des avocats et arbitre honoraire à la Chambre d'arbitrage maritime de Paris.

Mohammad Abdallah Machnouk, Environnement, centriste

Mohammad Machnouk, 73 ans, est titulaire d'un diplôme en sciences politiques et en administration publique de l'Université américaine de Beyrouth (AUB) et d'un diplôme en études des médias de l'Université de Strasbourg en France.
Mohammad Machnouk a effectué des études de communication et de développement pour le compte de l'Unesco et a participé à la réforme des études supérieures, notamment au sein d'un comité spécialisé à l'AUB.
Président du Conseil culturel de la ville de Beyrouth, Mohammad Machnouk est auteur de plusieurs ouvrages. Il est le PDG de la maison d'édition Masters et rédacteur en chef du quotidien Econews.

Alice Chaptini, Déplacés, centriste

Née en 1946, Alice Chaptini est diplômée en droit, en sciences politiques et en droit public. Magistrate depuis quarante et un ans, elle a été nommée présidente de chambre p.i. à la Cour de cassation puis présidente de la Cour de cassation militaire.
Elle est mariée à Albert Alaam et mère de quatre enfants.

Akram Chehayeb, Agriculture, centriste

Né à Aley en 1947, Akram Chehayeb est membre du commandement du Parti socialiste progressiste (PSP) de Walid Joumblatt.
Diplômé en histoire de l'Université arabe de Beyrouth et titulaire d'une maîtrise en histoire contemporaine de l'Université du Caire, il est député au siège druze de Aley depuis 1992.
Il a été nommé ministre de l'Environnement du gouvernement de Rafic Hariri entre 1996 et 1998, et ministre des Déplacés dans le gouvernement de Saad Hariri en 2009.

Abdel Mouttaleb Hennaoui, Jeunesse et Sports, centriste

Né à Beyrouth en 1952, Abdel Mouttaleb Hennaoui est diplômé de l'école militaire en 1975. Il a fait sa carrière dans l'armée. Il a notamment été en charge du département légal du ministère de la Défense et a été conseiller militaire du président Michel Sleiman.

Après plus de 10 mois de tractations laborieuses entre les différents partis politiques, le gouvernement de Tammam Salam est né samedi, avalisant enfin la démission du gouvernement de Nagib Mikati. Le décret de formation du gouvernement a été signé samedi par le chef de l'État Michel Sleiman. Il a été annoncé et lu par le secrétaire général du gouvernement, Souheil Bougi, qui a...

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