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Liban

Hariri « ne veut laisser personne à la porte »

L'ambassadeur des États-Unis a rencontré à Paris le chef du courant du Futur.

L'ancien Premier ministre Saad Hariri a affirmé dans un entretien accordé à l'agence Reuters hier qu'il était prêt à gouverner avec le Hezbollah si une telle coalition devait permettre au pays de sortir de l'impasse politique où il se trouve depuis neuf mois.
Saad Hariri, qui vit en exil depuis son départ du pouvoir en 2011, affiche son optimisme dans une interview donnée à La Haye, aux Pays-Bas, où s'est ouvert jeudi le procès par contumace des quatre meurtriers présumés de son père.
« Nous souhaitons diriger le pays avec tout le monde, car nous ne voulons laisser personne à la porte », a-t-il dit jeudi soir, à l'issue de la session d'ouverture du Tribunal spécial pour le Liban (TSL).
« Le Liban traverse une période difficile, en particulier depuis que la communauté internationale a piteusement échoué à agir pour la Syrie », ajoute-t-il. « C'est notre devoir vis-à-vis du peuple libanais de stabiliser le pays. »
« Je suis très optimiste », insiste-t-il.
Saad Hariri met en avant le principe de présomption d'innocence pour expliquer son geste d'ouverture à l'égard du Hezbollah.
« Nous savons que des personnes sont accusées d'avoir commis ces crimes. Mais, au bout du compte, c'est un parti politique qui a de nombreux alliés, comme les partisans de Michel Aoun (du Courant patriotique libre, NDLR) et d'autres partis », explique-t-il.

Pas de retour dans l'immédiat
Le leader libanais, qui partage son temps entre la France et l'Arabie saoudite, refuse cependant de donner une date pour son retour au Liban où sa sécurité ne serait, selon lui, pas assurée, comme le prouvent les attentats qui ont coûté la vie à Mohammad Chatah et Wissam el-Hassan.
« Un jour, je reviendrai, estime-t-il. Il y a un problème de sécurité au Liban (...) Je n'ai pas envie de rentrer pour finir comme les autres. Je veux rentrer pour jouer le rôle qui me revient. »
Sur un autre plan, M. Hariri s'est félicité de ce que le processus judiciaire international ait commencé à prendre son cours, et en a souligné « la nouveauté absolue » dans un milieu libanais habitué à ce que les auteurs des attentats restent impunis.
« Les auteurs de l'assassinat seront tôt ou tard arrêtés », a-t-il estimé.

Rencontre avec Hale
Signe des temps, l'ambassadeur des États-Unis au Liban David Hale a fait le déplacement hier à Paris pour y rencontrer le chef du courant du Futur, a indiqué un communiqué de l'ambassade. Le texte précise que « M. Hale rencontrera M. Hariri et des responsables français. Les entretiens porteront sur le soutien international au Liban ».

L'ancien Premier ministre Saad Hariri a affirmé dans un entretien accordé à l'agence Reuters hier qu'il était prêt à gouverner avec le Hezbollah si une telle coalition devait permettre au pays de sortir de l'impasse politique où il se trouve depuis neuf mois.Saad Hariri, qui vit en exil depuis son départ du pouvoir en 2011, affiche son optimisme dans une interview donnée à La Haye, aux...

commentaires (2)

Ouft !!! Plus de médiocrité, tu meurs !!!!

Halim Abou Chacra

05 h 23, le 18 janvier 2014

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Commentaires (2)

  • Ouft !!! Plus de médiocrité, tu meurs !!!!

    Halim Abou Chacra

    05 h 23, le 18 janvier 2014

  • "Un jour, je reviendrai. Il y a un problème de sécurité au Liban. Je n'ai pas envie de rentrer pour finir comme les autres. Je veux rentrer pour jouer le rôle qui me revient.". Tout à fait juste et exact , président Sääd ; il ne faut se jeter tête baissée dans la gueule de ces charognards que tout le monde connait !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 32, le 18 janvier 2014

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