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À La Une - Liban

A Beyrouth, un dernier adieu à Mohammad Chatah

Deuil national et funérailles populaires prévus aujourd'hui.

L'ancien ministre Mohammad Chatah. REUTERS/Mohamed Azakir/Archives

Des obsèques officielles et populaires seront organisées aujourd'hui à Beyrouth pour les adieux à l'ancien ministre Mohammad Chatah, assassiné vendredi dans un attentat à la voiture piégée.

Les funérailles de M. Chatah doivent se tenir vers midi dans la mosquée Mohammad al-Amine dans le centre-ville de Beyrouth, où il sera inhumé dans le mausolée de Rafic Hariri, ex-Premier ministre dont l'assassinat en 2005 avait plongé le Liban dans la tourmente.

Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a décrété dimanche journée de deuil national et a demandé aux Libanais d'observer cinq minutes de silence à midi, heure de Beyrouth en signe de condamnation et de solidarité avec les victimes et leurs familles.

L'attentat de vendredi a fait sept mort, dont le jeune Mohammad al-Chaar qui a succombé samedi à ses blessures. Le jeune homme de 16 ans était dans le coma depuis vendredi à l'hôpital de l'Université américaine où il était hospitalisé. Des images de lui, portant un pull rouge, le visage ensanglanté, passaient en boucle sur les chaînes de télévision, juste après l'explosion de la voiture piégée.

Une photo postée sur les réseaux sociaux le montre aux côtés de trois de ses amis dans l'une des artères du centre-ville, quelques moments avant l'explosion.

Samedi, le Conseil supérieur de défense libanais s'est réuni au palais présidentiel, à Baabda, sous la présidence du chef de l'État Michel Sleiman et en présence de M. Mikati. Les ministres sortants de la Défense, Fayez Ghosn, de l'Intérieur, Marwan Charbel, des Finances, Mohammad Safadi, de l'Économie, Nicolas Nahas, et de la Justice, Chakib Cortbaoui, ont  également assisté à la réunion, selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Les responsables ont discuté de la situation sécuritaire du pays, fragilisé par la crise syrienne qui divise les différents partis politiques du Liban.

Dans ce contexte, l'alliance du 14 Mars a réclamé samedi la formation d'un gouvernement sans la participation du Hezbollah, pointé du doigt dans l'assassinat vendredi de l'ancien ministre Mohammad Chatah.
Cette revendication, formulée par plusieurs responsables de la coalition, intervient au moment où le Liban est sans gouvernement depuis huit mois en raison du blocage politique entre ce bloc et celui mené par le Hezbollah, allié de Damas et de Téhéran.

Le 14 Mars accuse le Hezbollah d'être derrière les assassinats de personnalités anti-Assad depuis 2005, mais aussi d'entraîner le Liban dans la tourmente de la guerre en Syrie, où le parti chiite combat les rebelles aux côtés du régime Assad.

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Des obsèques officielles et populaires seront organisées aujourd'hui à Beyrouth pour les adieux à l'ancien ministre Mohammad Chatah, assassiné vendredi dans un attentat à la voiture piégée.
Les funérailles de M. Chatah doivent se tenir vers midi dans la mosquée Mohammad al-Amine dans le centre-ville de Beyrouth, où il sera inhumé dans le mausolée de Rafic Hariri, ex-Premier ministre...

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