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Économie - Indicateur

Dette extérieure : le Liban 2e au classement régional

Un rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI) a relevé que la dette extérieure du pays du Cèdre fin juin n'a été dépassée dans la région que par un seul autre pays.

L’émission de titres de créances du Liban a largement surpassé la moyenne mondiale.

La dette extérieure du Liban a totalisé 36,4 milliards de dollars fin juin 2013, le plaçant en quarantième position au classement mondial, a indiqué dans un rapport la Banque des règlements internationaux (BRI), citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank.
Le Liban figurait également à la 15e position au classement des pays émergents, à la sixième position au classement regroupant 15 centres extraterritoriaux et à la seconde place sur 28 pays de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA).
Il convient de rappeler que la dette extérieure désigne l'ensemble des créances dues à des prêteurs étrangers par des institutions publiques et privées résidant dans un pays donné.

Pourcentages
Dans les détails, la part du Liban par rapport au total de la dette extérieure s'est élevée à 0,2 % à l'échelle mondiale et à 2,2 % pour les pays émergents. Le Liban s'est placé devant la Malaisie, le Qatar et la République tchèque, mais derrière la Hongrie, le Chili et les Philippines.
Quant à la dette extérieure totale des centres extraterritoriaux, celle-ci a totalisé 1 777 milliards de dollars, a noté le rapport de la BRI. Celle des pays émergents s'est élevée, pour sa part, à 1 586,5 milliards de dollars.

La dette extérieure du Liban a augmenté de 4,6 % au cours de la première moitié de 2013, contre une progression de 6 % pour les pays émergents et 3,7 % pour les centres extraterritoriaux.

Selon le rapport de la BRI, la dette extérieure du Liban a représenté 2 % du total de la dette des centres extraterritoriaux. Le pays du Cèdre s'est placé devant les îles Caïman, Hong Kong, les Bermudes,
Singapour et les Antilles britanniques.
À l'échelle régionale, le Liban représentait 15,4 % du total de la dette extérieure dans la région MENA. Le pays a uniquement devancé les Émirats arabes unis (71 milliards de dollars).

En parallèle, l'émission des titres de créances par le Liban a totalisé 1,6 milliard de dollars au cours de la première moitié de 2013. Il a détenu au cours des six premiers mois de l'année le 29e plus fort taux d'émissions au monde, supérieur à celui de Panama, de la République tchèque et de la Colombie, mais inférieur à celui du Brésil et de la Slovaquie. Le Liban était également le troisième plus grand émetteur de titres de la région MENA durant la période couverte par le rapport ; il était seulement devancé par les Émirats arabes unis et l'Égypte (5,4 milliards et 1,6 milliard respectivement).
L'émission de titres de créances du Liban a largement surpassé la moyenne mondiale de 0,7 milliard de dollars, ainsi que la moyenne régionale, de 0,6 milliard de dollars, a conclu le rapport de la BRI.

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commentaires (3)

Ces statistiques ne veulent rien exprimés et les pourcentages sont très fluides. Comparer la dette du Qatar et des EAU est insensé. Ce qui est grave, par contre, c'est qu'un pays de 10.452 km2 s'endette de 36 milliards. Comparativement aux deux pays cités, nous n'avons pas de matières premières, ni autres ressources que la production industrielle, une agriculture scotchée au Hezbollah, notre génie du commerce et la consommation des ménages. Il nous reste que les impôts pour rembourser cette dette. Je ne pense pas que les impôts des salariés et des entreprises réussissent à réduire cette lourde dette pour un si petit pays. Les politiciens libanais incapables de s'entendre pour sauver économiquement le pays, c'est tout ce qu'ils ont à offrir aux libanais qui vivront de longues années de pauvreté.

FAKHOURI

15 h 00, le 20 décembre 2013

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Commentaires (3)

  • Ces statistiques ne veulent rien exprimés et les pourcentages sont très fluides. Comparer la dette du Qatar et des EAU est insensé. Ce qui est grave, par contre, c'est qu'un pays de 10.452 km2 s'endette de 36 milliards. Comparativement aux deux pays cités, nous n'avons pas de matières premières, ni autres ressources que la production industrielle, une agriculture scotchée au Hezbollah, notre génie du commerce et la consommation des ménages. Il nous reste que les impôts pour rembourser cette dette. Je ne pense pas que les impôts des salariés et des entreprises réussissent à réduire cette lourde dette pour un si petit pays. Les politiciens libanais incapables de s'entendre pour sauver économiquement le pays, c'est tout ce qu'ils ont à offrir aux libanais qui vivront de longues années de pauvreté.

    FAKHOURI

    15 h 00, le 20 décembre 2013

  • APRÈS PREMIER DANS LES DETTES... DERNIER DANS TOUS LES AUTRES FAITS ! ON TIENT BIEN LES DEUX BOUTS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 45, le 20 décembre 2013

  • Quand un pays est mal géré et ministres et deputés ne viennent que pour voler , et quand les petits fils des petits fils de certains postes dans l'Etat ne cessent de toucher des indemnités, on doit s'attendre à tout .

    Sabbagha Antoine

    08 h 47, le 20 décembre 2013

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