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Liban

D’anciens militants de l’USJ lancent un appel au rejet de la violence

Un groupe d'anciens responsables estudiantins et d'anciens militants de l'Université Saint-Joseph a publié hier un appel commun au rejet de la violence sur les campus, après l'incident de lundi dans le périmètre du campus des sciences sociales de l'université.
Voici le texte de l'appel :
« Face à ce qui s'est produit hier au campus des sciences sociales de l'Université Saint-Joseph (rue Huvelin), qui représente une volonté évidente d'une partie d'intimider des étudiants et de milicianiser la vie estudiantine et qui peut se reproduire à tout moment dans les circonstances actuelles, nous, anciens responsables estudiantins et étudiants de l'USJ, affirmons ce qui suit :
– L'usage de la violence, qu'elle soit physique ou verbale et morale, par n'importe quelle partie dans l'enceinte de l'université ou son périmètre, est un tabou à ne pas transgresser. Aussi appelons-nous la direction de l'université à assumer ses responsabilités et sanctionner sévèrement et sans concessions les responsables, quels qu'ils soient, des actes de violence et d'intimidation, qui contreviennent à l'esprit de convivance qui devrait régner sur les campus. La direction a seule le devoir de protéger la liberté d'expression de tous les étudiants sans qu'il ne soit fait usage d'une quelconque forme de violence à l'égard d'un étudiant. L'État, à travers ses forces de sécurité, est également appelé à réagir immédiatement pour mettre fin à ce genre d'incidents et empêcher qu'ils se reproduisent. C'est lui, et lui seul, qui assume la responsabilité de l'intégrité physique des étudiants. Aucune partie ne devrait se substituer à la règle de droit, qu'elle soit représentée par l'administration de l'USJ ou l'État.
– L'université doit être un espace de fondation et de refondation du politique, ainsi qu'un terrain de réflexion et de changement, et non pas se contenter de répercuter les conflits politiques et sectaires qui déchirent le pays. L'espace de l'université devrait être ouvert à toutes les parties sans exception, à condition qu'elles renoncent à l'usage de la menace, de l'intimidation et de la violence sous toutes ses formes. La violence, qui ne peut que provoquer encore plus de violence, n'a pas sa place sur le campus de l'université ni dans son périmètre. L'USJ s'enorgueillit d'avoir été pionnière dans sa résistance culturelle face à l'occupation syrienne. Il s'agissait d'une culture de paix face à une tentative d'asservir le pays à tous les niveaux par une inculture de violence. Nous appelons les étudiants de l'USJ, toutes composantes confondues, à respecter ce patrimoine pluriel commun à leur université. »

Les signataires
Voici la liste des signataires de l'appel : Charbel Abou Charaf, Marianne Béchara, Joëlle Bou Abboud, Hanna Chalhoub, Jean-Marie Charles, Julien Cordahi, Julien Courson, Roger Gaspard, Ziad Gebran, Ahmad Haïdar, Michel Hajji Georgiou, Émile Issa, Marilyn Jallad, Charbel Jemha, Frédéric Khair, Karen Khlat, Bachir el-Khoury, Joe Kodeih, Ayman Mhanna, Joseph Nasrallah, Joanna Nassar Samaha, Sandra Noujeim, Karim Rifaï, Lara Saadé, Wissam Saadé, Christel Salem, Bachir Sayegh, Jad Skaff, Amine Assouad, Élias Traboulsi,Wassim Jabre, Soha Menassa, Hady Theokaris et Wissam Kotait.

 

Un groupe d'anciens responsables estudiantins et d'anciens militants de l'Université Saint-Joseph a publié hier un appel commun au rejet de la violence sur les campus, après l'incident de lundi dans le périmètre du campus des sciences sociales de l'université.Voici le texte de l'appel :« Face à ce qui s'est produit hier au campus des sciences sociales de l'Université Saint-Joseph (rue...

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