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À La Une - Liban - Sondage

Les trois quarts des Libanais préféreraient travailler dans le secteur privé

73 % des sondés ont considéré qu’il était « extrêmement difficile de lancer un business au Liban », soit le pourcentage le plus élevé de la région. L’étude a également montré que 71 % des Libanais ayant participé à l’étude ont avancé « l’instabilité politique » comme obstacle principal dans la création d’une entreprise au Liban.

71 % des Libanais sondés ont avancé « l’instabilité politique » comme obstacle principal dans la création d’une entreprise au Liban.

Selon une enquête menée par le site Internet
Bayt.com et le bureau d’études YouGov, 50 % des Libanais préféreraient travailler ou chercher un emploi auprès d’une entreprise, contre 44 % qui souhaiteraient avoir leur propre business. L’étude a été menée entre le 2 et le 15 septembre dernier. Les réponses ont été compilées pour parvenir aux conclusions grâce à 8 776 personnes de plus de 18 ans interrogées et résidant en Algérie, à Bahreïn, en Égypte, Jordanie, au Koweït, Liban, Maroc, dans le sultanat d’Oman, à Qatar, en Arabie saoudite, en Syrie, en Tunisie et aux Émirats arabes unis (EAU).


Par ailleurs, toujours selon l’étude de Bayt.com et YouGov, 77 % des Libanais préféreraient travailler pour le secteur privé contre 33 % qui se sont prononcés en faveur du secteur public. À titre de comparaison, 58 % des interrogés dans la
région ont indiqué préférer être employés d’une entreprise privée. Le Liban a affiché le second taux le plus important de participants dans la région à préférer le secteur privé à celui du public, soit un taux seulement inférieur à celui de la Syrie (86 %).


L’étude a en outre révélé que 37 % des Libanais interrogés et recherchant un emploi préféreraient se faire embaucher dans le privé pour « acquérir de nouvelles compétences et savoir-faire » alors que 34 % ont cité comme raison « l’assurance de percevoir un salaire régulier ».
À titre de comparaison, 64 % des Libanais interrogés préférant lancer leur propre business ont invoqué comme raison principale « l’épanouissement personnel », contre 57 % qui ont mis en avant « la possibilité de gérer leur vie privée et vie professionnelle eux-mêmes » et 55 % par motivation pécuniaire.


Par ailleurs, 62 % des autoentrepreneurs libanais ont indiqué avoir lancé leur affaire entre 2008 et 2012, 29 % des interrogés ont débuté avant 2002 ou plus tôt encore et 10 % ont créé leur entreprise entre 2003 et 2007. En somme, 43 % des entrepreneurs ont décidé de lancer leur propre affaire pour « contrôler leur carrière », tandis que 38 % ont avancé des raisons « financières » comme première motivation pour lancer leur business.
En parallèle, 49 % des employés au Liban ont indiqué avoir l’intention de lancer leur affaire, 19 % des interrogés n’ont jamais pensé à l’entrepreneuriat, tandis que 17 % ont tenté l’expérience mais échoué. 73 % des sondés ont déclaré qu’il était « extrêmement difficile de se lancer au Liban », soit le pourcentage le plus élevé de la région. L’étude a également montré que 71 % des Libanais sondés ont avancé « l’instabilité politique » comme obstacle principal dans la création d’une entreprise au Liban, 60 % ont cité la crise économique et 58 % le « manque de financements ».


Enfin, toujours selon le sondage, 23 % des Libanais considèrent l’hôtellerie et les loisirs comme « le secteur le plus attractif pour les entrepreneurs », 18 % ont cité celui des « technologies de l’information et de la communication », 16 % ont considéré le secteur « des relations publiques et de la publicité comme le plus attractif ».

 

 

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Selon une enquête menée par le site Internet Bayt.com et le bureau d’études YouGov, 50 % des Libanais préféreraient travailler ou chercher un emploi auprès d’une entreprise, contre 44 % qui souhaiteraient avoir leur propre business. L’étude a été menée entre le 2 et le 15 septembre dernier. Les réponses ont été compilées pour parvenir aux conclusions grâce à 8 776...

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