M. Fadlallah a précisé que les nouvelles données sur l’espionnage israélien recueillies par le comité technique depuis l’été ont été débattues. Elles montrent qu’Israël a, depuis 2010, augmenté le nombre de tours d’espionnage de 21 à 39. L’État hébreu a même installé des équipements à l’intérieur des frontières libanaises, toujours selon le rapport. Les écoutes ne seraient pas que d’une portée politique, mais économique également, menaçant notamment le secret bancaire et la sécurité des entreprises.
« Nous avons convenu de présenter une plainte au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré le député. Il s’agit d’une violation claire de la ligne bleue et de la résolution 1701, nous ne pouvons nous taire face à un espionnage aussi évident. Le Liban a des alternatives diplomatiques et techniques. » Il a estimé que la responsabilité incombait à l’État libanais dans toutes ses composantes, lequel État a laissé les dissensions ouvrir la voie à de tels abus, a affirmé le député hezbollahi. Il a cependant assuré que les deux camps du 8 et du 14 Mars sont d’accord pour un suivi rigoureux de cette affaire.
À ce propos, le député Ammar Houri (bloc du Futur) a rejeté toutes les accusations contre le camp du 14 Mars et son prétendu « silence » dans cette affaire. Il a assuré que cette question est du ressort de la commission parlementaire qui y travaille depuis 2010.
Par ailleurs, une force israélienne de 15 soldats a franchi hier les barbelés au niveau du village de Aïtaroun, sans dépasser la ligne bleue, pour effectuer une mission de fouille dans la région de Khallet el-Ghamika.
commentaires (3)
ENFIN ! IL A TOUT A FAIT RAISON ET IL EST DANS SON DROIT....
Antoine-Serge KARAMAOUN
14 h 59, le 13 novembre 2013