"Les enfants sont aujourd'hui la grande majorité des habitants du camp, beaucoup ne vont pas à l'école", a affirmé Mme Trierweiler dans le camp de Dalhamiyé, dans l'est du Liban, où vivent quelques milliers de réfugiés dans des tentes de fortune.
"Ce sera une génération sacrifiée si on n'agit pas maintenant, et il est temps d'agir", a-t-elle lancé à la presse, entourée du ministre libanais des Affaires sociales Waël bou Faour, de Jean-Paul Cavalieri, le directeur adjoint du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et de l'ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli.
"Nous sommes à l'approche des tempêtes et de la pluie, et nous avons besoin de transporter ces gens de ces camps sauvages à de meilleurs logements", a indiqué M. Faour, rappelant que le Liban attendait toujours "la décision politique et financière" de la communauté internationale pour lui venir en aide.
Petit pays de quatre millions d'habitants, le Liban est la première terre d'asile des réfugiés syriens, accueillant quelque 800.000 d'entre eux fuyant les combats dans leur pays.
"Nous sommes fatigués, nous sommes des étrangers ici. Nous voulons que le sang arrête de couler en Syrie. Nous ne voulons pas d'aide, nous voulons seulement rentrer dans notre pays", a expliqué à l'AFP Chouaa el-Mohsen, originaire de Homs, dans le centre de la Syrie.
La compagne de M. Hollande a été accueillie aux cris de "Bienvenue chez nous", "Bienvenue Valérie", en arabe et en français. Au cours de sa visite, dans ce camp poussiéreux, Mme Trierweiler a salué des femmes et des enfants, et pris dans ses bras un bébé qui venait d'être mis au monde.
Arrivée lundi à Beyrouth, elle a également visité une école publique accueillant des enfants syriens.
Elle doit encore visiter une exposition au profit des enfants syriens, avant de se rendre au 20e salon du livre francophone de Beyrouth, troisième salon littéraire francophone au monde après celui de Paris et de Montréal.
Dans la soirée, elle rencontrera des ONG françaises et libanaises, apportant leur aide pour l'accueil des réfugiés syriens.
Les plus commentés
Élias Murr est de retour... mais il a bien changé
Israël dit avoir éliminé la moitié des commandants du Hezbollah au Liban-Sud : est-ce crédible ?
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?