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Dossier Amériques - Entretien

« L’objectif d’Obama n’est pas de mettre un terme à la souffrance des Syriens ou des Congolais, mais d’endiguer le déclin de la puissance US »

Les cinquante nuances de gris de la première année du deuxième mandat du président américain selon Karim Émile Bitar.

François Hollande surtout, mais aussi David Cameron, Mariano Rajoy et d’autres se sentent moins seuls, moins perdus au milieu de nulle part : la popularité de Barack Obama est à son plus bas. Et en apparence, tout ce qu’il entreprend, un an après cette réélection qui aurait dû lui donner des ailes, échoue. Pour L’Orient-Le Jour, Karim Émile Bitar, géopolitologue, consultant et directeur de recherche à l’IRIS, fait le bilan de cette première année d’Obama II. Un nip/tuck surprenant : tout n’est pas si noir, selon lui, que ce soit sur le plan intérieur ou, bien plus problématique, en ce qui concerne la politique étrangère de la première puissance mondiale.


Sur les réseaux sociaux, aussi anecdotique que cela est, les appels à retirer à Barack Obama son Nobel de la paix, octroyé au tout début de son mandat, se multiplient. Grandeur et décadence? Comment en est-on arrivé là, avec comme climax le scandale gigantesque de l’espionnage, quelques années après les immenses espoirs nés avec l’élection de Barack Obama ?


Karim Émile Bitar confirme : « La déception que beaucoup éprouvent aujourd’hui est proportionnelle à la grande vague d’enthousiasme qu’avait suscitée l’élection d’Obama en 2008. On voulait voir en lui le premier président postracial d’une Amérique postimpériale dans un monde postaméricain. Son itinéraire atypique et fascinant, et le fait que l’Amérique traversait une crise profonde ont contribué à donner de lui l’image d’un deus ex machina, d’un roi thaumaturge qui guérirait les écrouelles et résoudrait en un coup de baguette magique tous les problèmes de la planète », explique-t-il.
« Il y a donc un premier malentendu à lever pour parvenir à un bilan équilibré de l’action d’Obama : il n’a jamais été et n’a jamais prétendu être un pacifiste internationaliste et humaniste cherchant à engager le monde sur la voie de la paix perpétuelle, chère à Kant et Habermas. Il appartient à l’école de la realpolitik, il est le président des USA et non pas le président du monde, son objectif premier n’est pas de mettre un terme à la souffrance des Syriens ou des Congolais, mais d’endiguer le déclin de la puissance américaine. C’est à cette aune qu’il faut le juger », insiste Karim Émile Bitar, rappelant que Barack Obama a hérité à son arrivée « d’un véritable champ de ruines, avec deux bourbiers inextricables en Irak et en Afghanistan, une crise économique sans précédent, un soft power des États-Unis au plus bas et un discrédit des valeurs américaines provoqué par les mensonges à répétition et les violations de la Constitution par l’administration Bush-Cheney ».

 


Light footprint
 « Ce n’est donc pas au nom de la morale mais au nom de la pérennisation du pouvoir américain qu’Obama a cherché une nouvelle stratégie pour enrayer le déclin. C’est dans ce contexte qu’Obama a développé la doctrine du light footprint (empreinte légère), par opposition au heavy footprint (empreinte lourde) de l’administration Bush. Le heavy footprint impliquait un usage massif de l’outil militaire (150 000 soldats déployés en Irak, 50 000 en Afghanistan...). La stratégie du light footprint ne rompt pas avec la machtpolitik, mais se veut plus habile, elle privilégie le renseignement, les opérations secrètes, les guerres de l’ombre, qui mettent moins en danger les vies américaines, mais sont tout aussi cyniques et dévastatrices. Ainsi, l’usage des drones s’est répandu (plus de 320 frappes à ce jour, soit 8 fois plus que sous Bush), avec des centaines de victimes civiles innocentes au Yémen et au Pakistan, ce qui nourrit le ressentiment à l’encontre des USA », dit l’expert.


« S’inscrivent également dans le cadre de ce light footprint les opérations de cyberguerre, ainsi que les covertoperation, les actions commandos de la CIA en Syrie ou ailleurs. On a appris récemment qu’Obama avait signé il y a plus d’un an un Secret Executive Order autorisant la livraison d’armements aux rebelles syriens, et la CIA a dès le début de la crise syrienne collaboré étroitement avec les services turcs, saoudiens et jordaniens pour tenter de gérer et de canaliser la très hétéroclite rébellion syrienne », révèle-t-il.


« L’espionnage et le secret sont donc indispensables au succès de cette stratégie du “light footprint”. L’administration Bush avait donné une interprétation très extensive au Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) et Obama s’en est également servi et a maintenu et étendu le système préexistant des écoutes massives à l’international. Le problème pour Obama est que nous vivons dans une époque où le secret est de plus en plus difficile à préserver. L’aspiration à la transparence est une tendance lourde de notre époque, et il suffit d’une poignée d’hommes déterminés pour exposer le scandale », explique Karim Émile Bitar, évoquant les cas du soldat Bradley (aujourd’hui Chelsea) Manning, et surtout celui d’Edward Snowden, soutenu par le journaliste Glenn Greenwald, ajoute l’expert.

 


Hésitation et intelligence...
Comment expliquer l’attitude d’Obama face à la crise syrienne ? Il est apparu comme frustré, hésitant, isolé, spectateur, stérile. Aujourd’hui, le classement Forbes, qui vaut ce qu’il vaut certes, met Vladimir Poutine en première place des hommes les plus puissants du monde...


« Il est incontestable que la crise syrienne restera comme une tache indélébile sur le bilan d’Obama. Elle est également apparue comme un symptôme manifeste de la crise profonde de la gouvernance globale et du blocage des Nations unies. Ce qui était en 2008 l’un des points forts d’Obama, son calme olympien face aux crises (No Drama Obama), est devenu avec la Syrie un point très négatif, puisqu’il a semblé froid, calculateur et insensible face à l’ampleur de la tragédie syrienne. En soi, l’hésitation n’est pas un défaut (Montherlant disait même que “l’hésitation est le propre de l’intelligence”), le problème est que le chef de la première puissance ne peut pas se permettre d’afficher ainsi aux yeux du monde son hésitation, d’autant plus que sa stratégie moyen-orientale manque de lisibilité. Certes, il vaut mieux être prudent que de foncer tête baissée dans des bourbiers et des pièges à éléphants. Rien ne garantit qu’une intervention américaine n’aurait pas provoqué un embrasement régional dont auraient fait les frais les deux maillons faibles de la région, le Liban et la Jordanie, sans parler de la flambée des prix du pétrole. Aucun président ne peut se permettre de prendre un risque aussi important alors que seuls 9 % des Américains soutenaient une intervention militaire en Syrie. En cela, cette affaire syrienne est une parfaite illustration de la fable de l’enfant qui crie au loup. Après les mensonges de Bush/Cheney sur les fictives armes de destruction massive de l’Irak, lorsqu’un dictateur utilise pour de bon des armes chimiques bien réelles et fait des milliers de victimes, plus personne ne vous croit », sourit Karim Émile Bitar.
« En outre, force est de constater que dans la bataille des narratifs au sujet de la Syrie, Assad a su marquer des points, en jouant sur l’islamophobie galopante et en s’appuyant sur les extrêmes droites occidentales, qui partagent sa vision raciste et orientaliste selon laquelle la démocratie, ce n’est pas pour les Arabes, et que ces derniers ont besoin de gouvernements autoritaires. Du fait de la coloration islamiste de la rébellion syrienne, de plus en plus d’Occidentaux réduisent aujourd’hui la guerre syrienne à un affrontement de baddies versus baddies, selon l’expression du Premier ministre australien Tony Abbott... », ajoute-t-il.


» En réalité, ce qui est impardonnable, c’est d’avoir laissé se développer sur le territoire syrien l’une des guerres par procuration les plus homériques des temps modernes, quelques années après qu’il eut, dans son discours du Caire, affirmé que le Moyen-Orient avait trop souffert des proxywars et qu’il fallait en finir. En Syrie, les États-Unis en ont fait assez pour inquiéter les Russes et les Iraniens et les inciter à se mobiliser massivement, sans en faire assez pour maîtriser l’action des Turcs, des Saoudiens et des Qataris, ce qui rend aujourd’hui la crise syrienne inextricable. Comme c’était le cas pour le Liban dans les années 1980, aujourd’hui le destin de la Syrie n’est plus entre les mains des Syriens et seul un grand bargain international (américano-russo-saoudo-iranien) pourra mettre un terme à cette sale guerre qui ne pourra être tranchée ni militairement ni par des négociations politiques intersyriennes », affirme-t-il.

 


... intelligence et courage
En politique intérieure, le bilan d’Obama ne semble pas être beaucoup plus glorieux : Obamacare, immigration, armes à feu, priorités budgétaires, changement climatique, etc.


« Sur l’Obamacare, je pense qu’il ne faut pas s’en tenir aux quelques couacs du site Internet et aux difficultés des premiers jours. Une fois que ces inévitables problèmes auront été réglés, Obamacare sera considéré comme une grande avancée civilisationnelle et c’est cela que l’histoire retiendra d’Obama. Il était scandaleux que dans un pays aussi riche que les États-Unis (22 % du PIB mondial), 44 millions de personnes soient privées de couverture médicale. Malgré les protestations des leaders républicains, les chiffres montrent que leur propre électorat (et notamment les femmes) accepte désormais la logique de cette réforme et refusera tout retour en arrière », juge l’expert.
« Sur les autres dossiers, il est vrai qu’Obama a manqué de cran et n’a pas osé affronter ouvertement le lobby des armes à feu (National Rifle Association) ou le lobby énergétique. André Malraux disait que la plus belle combinaison de qualités était celle de l’intelligence et du courage. Obama est incontestablement un homme très intelligent : il a été le premier Noir directeur de la Harvard Law Review ; son premier livre Dreams from my father est absolument remarquable ; parti de rien, son habileté lui a permis de vaincre lors des primaires de 2008 la redoutable machine des Clinton... Par contre, au niveau du courage, des cojones comme dirait Madeleine Albright, Obama ne s’est jamais particulièrement distingué. Il est toujours apparu velléitaire. Sans doute la hantise de ne pas apparaître comme un “homme noir en colère” et la volonté de se faire accepter par l’establishment. Son manque d’initiative sur le changement climatique est grave. Comme l’a dit cette semaine Bernie Sanders, sénateur du Vermont et le plus progressiste du Sénat, le changement climatique représente une menace bien plus grande que celle d’el-Qaëda », indique Karim Émile Bitar.


« À la décharge d’Obama, il faut rappeler que les pouvoirs d’un président américain sont fortement limités par la séparation des pouvoirs, et qu’il est confronté à un obstructionnisme permanent. Le Parti républicain d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’Eisenhower. Il ne cesse de dériver vers l’extrême et d’adopter des positions caricaturales hostiles à la science, à la modernité, et marquées par un identitarisme obsessionnel et par des délires conspirationnistes permanents, qui voient en Obama un musulman marxiste, une sorte de Mandchourian Candidate qui veut détruire l’Amérique de l’intérieur », dit-il encore.

Les juifs et Israël
Quel avenir pour la politique américaine au Moyen-Orient ? Quelque chose est en train de changer en profondeur depuis l’arrivée au pouvoir de Hassan Rohani ?
« Sur la question israélo-palestinienne, Obama a également manqué de courage et a très vite cédé aux pressions de Netanyahu sur la question de la poursuite de la colonisation. Contrairement à ses prédécesseurs, Obama n’a pourtant pas l’excuse de l’ignorance, il maîtrise les données du problème, il connaît bien l’importance et la centralité de la question palestinienne. Il fut un ami proche et dînait fréquemment chez Rashid Khalidi à Chicago, il fréquentait la communauté arabo-américaine et témoignait avant son élection de sa sympathie à l’égard de la question palestinienne. Obama fut auparavant l’élève d’Edward Saïd à Columbia (un cours sur la littérature européenne). Élu président, Obama a toutefois très vite compris qu’il fallait rentrer dans le rang et depuis son élection, les livraisons d’armes à Israël n’ont cessé d’augmenter jusqu’à atteindre des records, même si les Israéliens ne lui en savent pas gré, et le processus de paix n’est plus qu’une farce », relève le chercheur de l’IRIS.


« On pourrait donc croire que rien ne change. Toutefois, certaines petites modifications de fond apparaissent et cela commencera à avoir des répercussions dans une dizaine d’années. Le politologue Michael Hudson parlait d’une sorte de sainte Trinité qui a longtemps déterminé les politiques américaines au Moyen-Orient : l’anticommunisme, la sécurité énergétique et le soutien à Israël. Qu’en est-il aujourd’hui ? Avec la chute de l’URSS, l’anticommunisme a disparu, même si, ironiquement, un certain maccarthysme perdure aux USA, comme on a pu le voir cette semaine avec le phénomène Ted Cruz. Pour ce qui est des deux autres grands axes, l’on assiste à des bouleversements importants. Tout d’abord, le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, basée à Paris, a révélé des chiffres étonnants. Grâce au gaz et au pétrole de schiste, l’Amérique accédera beaucoup plus tôt que prévu à ce graal qu’est l’indépendance énergétique. Dès 2020, soit demain matin, l’Amérique deviendra le premier producteur mondial de pétrole, devant l’Arabie saoudite. Dès 2030, l’Amérique aura couvert tous ses besoins internes et deviendra exportateur net. C’est une révolution dans le paysage énergétique mondial, qui met un terme à la dépendance américaine vis-à-vis des pays du Golfe. Cela dit, il serait simpliste de penser que cela entraînera un désengagement américain. Notre monde est marqué par une stupéfiante interdépendance, la prospérité des États-Unis est liée à la prospérité de la Chine, qui elle-même a un besoin grandissant des énergies du Golfe. L’Amérique ne se désengagera donc pas, mais elle sera beaucoup moins prête que dans le passé à subir les caprices des monarchies du Golfe », dit-il.


« Deuxième bouleversement : celui qui marque les relations entre la communauté juive américaine et Israël. Si les juifs américains continuent de soutenir Israël, ils ne sont plus forcément sur la même longueur d’onde que les gouvernements israéliens. Les juifs américains sont beaucoup plus libéraux que ceux qui vivent en Israël. Près de 70 % d’entre eux ont voté pour Obama en 2012, alors que les juifs vivant en Israël et détenant la citoyenneté américaine ont voté à plus de 85 % pour Mitt Romney. Une récente étude de Pew Research a montré par ailleurs une augmentation des mariages mixtes chez les juifs américains, ce qui n’est pas sans inquiéter le gouvernement Netanyahu. Finalement, la dérive droitière de l’échiquier politique israélien n’est plus acceptée par beaucoup de juifs américains. En témoigne le succès du livre de Peter Beinart, The Crisis of Zionism, qui a déclenché un vaste débat aux États-Unis. Beinart était précédemment une figure de proue de l’establishment juif américain, et il est aujourd’hui de plus en plus critique vis-à-vis d’Israël et de sa politique de colonisation, comme beaucoup de jeunes de sa génération. Paradoxalement, les plus fidèles soutiens d’Israël aux États-Unis se recrutent aujourd’hui au sein de la droite radicale chrétienne, et non plus, comme naguère, au sein des classes moyennes acquises au Parti démocrate », indique Karim Émile Bitar.


« Obama sait qu’Israël et l’Arabie saoudite ont besoin des États-Unis et en sont largement dépendants. C’est pourquoi il résiste depuis quelques semaines à d’intenses pressions israéliennes et saoudiennes visant à faire capoter ses négociations avec l’Iran de Hassan Rohani. Est-ce que, comme souvent dans le passé, il finira par succomber aux pressions ou est-ce qu’il ira jusqu’au bout pour saisir la main tendue par un président iranien dont le pays est fortement affaibli par les sanctions ? Cette question sera capitale et déterminera le sort du Moyen-Orient pour les années à venir », conclut-il.

 

 

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commentaires (4)

Il faudrait prouver "le déclin" de la puissance US avant de prétendre "l'endiguer"....

Antoine-Serge KARAMAOUN

10 h 29, le 05 novembre 2013

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Commentaires (4)

  • Il faudrait prouver "le déclin" de la puissance US avant de prétendre "l'endiguer"....

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    10 h 29, le 05 novembre 2013

  • Un développement aussi long que monotone et fastidieux , quand Yannick Noah gagnait au tennis les journaux titraient victoire du français Noah , et quand il perdait ils titraient défaite du franco camerounais Noah, pareil pour Obama quand il applique la politique voulue par ses patrons et qu'il foire c'est lui le fautif et quand ça marche c'est l'amérique qui triomphe. Pour tout le reste on s'ennuie à en mourir devant tant d'évidence parfois mal orientée .Surtout .

    Jaber Kamel

    18 h 20, le 04 novembre 2013

  • Grandeur et décadence pour un Obama qui assiste impuissant cette fois au déclin de la puissance US . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    15 h 13, le 04 novembre 2013

  • Une brillante analyse de l'ère Obama à ce jour, par M Karim Emile Bitar, brillamment rapportée par M Ziyad Makhoul. Je m'arrête notamment sur le judicieux rappel de l'opinion d'André Marlaux, selon laquelle "la plus belle combinaison de qualité est celle de l'intelligence et du courage". On peut imaginer l'extrême importance de cette qualité pour un chef d'Etat, tout particulièrement un président de la première puissance mondiale. Or "Obama est incontestablement un homme intelligent... Par contre au niveau du courage, des cojones, comme disait Madeleine Albright, il ne s'est jamais particulièrement distingué". En toute modestie, mais avec une franchise peut-être audacieuse, je pense -et l'histoire le dira un jour clairement- qu'en sa qualité de premier président noir des Etats-Unis -et le dernier au moins durant ce siècle- Obama a tout au fond de lui-même un complexe de noir et une grande peur de faire des erreurs. Des conséquences graves en résultent pour sa posture et sa politique au Moyen-Orient, en tout premier lieu celles concernant la question palestinienne, la question syrienne, et bientôt l'iranienne. Cela, pour le malheur du peuple palestinien et le peuple syrien. Pour le malheur du Liban également, hélas, en tant que pays qui subit directement les terribles répercussions de ces trois problèmes.

    Halim Abou Chacra

    06 h 21, le 04 novembre 2013

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