"J'ai reçu un message de l'émir du Qatar (...) il m'a assuré qu'il allait faire tous ce qui est nécessaire pour la libération des évêques enlevés en Syrie", a déclaré M. Sleiman lors d'une conférence sur les chrétiens d'Orient, organisée au centre international pour le dialogue à Raboueh (nord de Beyrouth).
Les deux prélats, Yohanna Ibrahim, chef du diocèse syriaque orthodoxe d'Alep (nord), et Boulos Yaziji, chef du diocèse grec orthodoxe de la ville, ont été kidnappés fin avril à Kafar Dael, près d'Alep.
Aucune revendication n'a été formulée pour cet enlèvement mais des sources au sein de l'Eglise grecque orthodoxe, de même que le régime syrien, ont affirmé que les ravisseurs étaient des "jihadistes tchétchènes", actifs au niveau de certains réseaux islamistes en Turquie.
La presse turque a récemment fait état d'arrestations au sein de ces jihadistes, soupçonnés d'être impliqués dans ce rapt. Ces informations n'ont pu être confirmées de soruce officielle.
Les chrétiens, qui constituent environ 5% de la population syrienne, sont particulièrement vulnérables dans le contexte d'anarchie favorisé par le conflit qui ensanglante le pays depuis mars 2011, selon des organisations de défense des droits de l'Homme. La Turquie soutient les rebelles dans le conflit en Syrie.
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