Le Smartphone, cette petite faiblesse qui peut perdre un chef d’État...
OLJ / le 25 octobre 2013 à 00h00
Portable chiffré dans la poche, ligne fixe et intranet ultrasécurisés au bureau comme à domicile : les chefs d’État sont équipés pour échanger des données sensibles, mais utilisent aussi au quotidien des Smartphones « normaux », une brèche ouverte aux tentatives d’espionnage. Qu’il s’agisse des dirigeants politiques, de chefs d’entreprise, de banquiers d’affaires, d’avocats ou même de journalistes qui ont acheté un téléphone crypté auprès de sociétés spécialisées, « ils ont tous parallèlement au moins un iPhone ou un BlackBerry », explique Robert Avril, fondateur de la société pionnière Cryptofrance, qui a lancé dès 2008 ses premiers téléphones cryptés. « Malgré toutes les sessions de sensibilisation qui sont faites, que ces dirigeants écoutent attentivement, une fois rentrés chez eux, ils se disent que ça n’arrive qu’aux autres. On n’arrête pas de dire à nos clients de cesser d’avoir des conversations professionnelles et d’envoyer des mails avec leurs Smartphones normaux », souligne-t-il. « Les militaires font réellement attention, mais dès qu’on a affaire à des hommes politiques, c’est catastrophique, ils ont beaucoup de difficulté à comprendre qu’ils doivent utiliser les téléphones chiffrés, ils sont inconscients des risques, ils ont plusieurs téléphones et sont habitués à utiliser des outils comme Google et Gmail », expliquait récemment Hervé Schauer, administrateur du Clusif, l’association française de référence en matière de cybersécurité.
Portable chiffré dans la poche, ligne fixe et intranet ultrasécurisés au bureau comme à domicile : les chefs d’État sont équipés pour échanger des données sensibles, mais utilisent aussi au quotidien des Smartphones « normaux », une brèche ouverte aux tentatives d’espionnage. Qu’il s’agisse des dirigeants politiques, de chefs d’entreprise, de banquiers d’affaires,...
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