Le président américain Barack Obama.
Le président Barack Obama a rendu hommage mardi au "sacrifice" des 241 militaires américains tués il y a 30 ans dans un attentat à Beyrouth, le même jour que 58 parachutistes français.
"Il y a 30 ans aujourd'hui, 220 Marines, 18 marins et trois soldats perdaient la vie dans un attentat suicide du Hezbollah contre la caserne des Marines à Beyrouth", a rappelé le dirigeant américain dans un communiqué.
"Quelques minutes plus tard, 58 parachutistes français étaient tués lorsqu'un deuxième kamikaze du Hezbollah a attaqué le cantonnement français", a ajouté M. Obama, en dénonçant "un acte de terrorisme méprisable", qui avait provoqué "la pire journée de pertes pour le corps des Marines depuis la bataille d'Iwo Jima" (Japon) pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'attentat du "Drakkar" à Beyrouth le 23 octobre 1983 avait également été le plus lourd en pertes humaines subies en un seul jour par l'armée française depuis la fin de la guerre d'Indochine en 1954.
Le 25 octobre, la recherche des corps et survivants se poursuit dans les ruines du Drakkar. Pierre-Marie Giraud/AFP
"Nos Marines et leurs camarades étaient à Beyrouth dans le cadre d'une force multinationale pendant la guerre civile du Liban, pour aider à stabiliser une région agitée et défendre nos intérêts stratégiques au Moyen-Orient. Leurs intentions étaient pacifiques", a souligné le président américain.
"Nous nous joignons aux familles et aux proches (des victimes) pour leur rendre hommage et exprimons notre sincère gratitude pour leur sacrifice au service de notre pays", a ajouté M. Obama.
Le président américain a aussi assuré l'engagement des Etats-Unis à soutenir "la stabilité, la souveraineté et l'indépendance du Liban", deux ans et demi après le début de la guerre civile en Syrie voisine.
Ce conflit meurtrier s'est traduit par un afflux de réfugiés et des menaces de déstabilisation du Liban, pays aux équilibres politiques et religieux restés fragiles depuis la fin de la guerre civile en 1990.
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