Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Violents accrochages à Tarik Jdidé entre partisans du Hezbollah et éléments armés

L'armée a arrêté trois suspects.

Des soldats de l'armée libanaise déployés dans un quartier de Beyrouth. Archives/AFP

La tension est montée d'un cran mardi à Tarik Jdidé, un quartier de Beyrouth. Dans un premier temps, l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a présenté l'incident comme une dispute personnelle ayant dégénéré en échanges de tirs.

 

"A 9h15 (mardi) matin, un accrochage a eu lieu entre des éléments armés près de l'hôpital Al-Makassed à Tarik Jdidé, et a dégénéré en un échange de coups de feu à l'arme légère, sans faire de victimes", a précisé l'armée dans un comuniqué.


Selon la chaîne de télévision MTV, l'affaire implique  un clan proche du Hezbollah et des éléments armés non identifiés.

Des chars de l'armée libanaise ont rapidement été dépêchés sur les lieux afin de ramener le calme, mais le calme n'est revenu que plusieurs heures après le début de l'incident.

Des hommes armés auraient notamment incendié le domicile de Abou Ali Chamli, un des gardes du corps du Mufti de la République Mohammad Rachid Kabbani, selon la MTV. Ali el-Chamli serait un proche du Hezbollah, a indiqué de son côté la LBC. L'homme serait à l'origine de l'accrochage, selon la même source, qui précise qu'il s'était rendu à la mosquée al-Amine pour la prière de l'Adha avec une arme, ce qui a provoqué une dispute à son retour dans le quartier.

 

L'armée libanaise a précisé que trois suspects avaient été arrêtés.


Tarik Jdidé est un quartier majoritairement sunnite, et la plupart des habitants sont des partisans de l'opposition syrienne.

Le conflit en Syrie voisine divise le Liban entre partisans du régime de Bachar el-Assad, emmenés par le Hezbollah qui combat aux côtés de l'armée syrienne, et ceux qui appuient l'opposition syrienne.
Le pays est de plus en plus fragilisé par la crise syrienne et les disputes entre quartiers rivaux ainsi que les incidents sécuritaires sont fréquents dans les zones à tension, dont Tarik Jdidé, mais également la capitale du Liban-Nord, Tripoli.

 

 

Lire aussi

Sept alaouites du « Jabal » accusés de terrorisme, Mikati « satisfait » de l’enquête

 

Jabal Mohsen et Bab el-Tebbaneh, éternelles caisses de résonance, l'éclairage de Scarlett Haddad

 

Peut-on former un gouvernement en l’absence d’un consensus régional ?, l'éclairage de Philippe Abi-Akl

 

Pour mémoire

Le Hezbollah aurait dissout les brigades de la résistance à Saïda

 




La tension est montée d'un cran mardi à Tarik Jdidé, un quartier de Beyrouth. Dans un premier temps, l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a présenté l'incident comme une dispute personnelle ayant dégénéré en échanges de tirs.
 
"A 9h15 (mardi) matin, un accrochage a eu lieu entre des éléments armés près de l'hôpital Al-Makassed à Tarik Jdidé, et a dégénéré en...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut