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À La Une - Dans la presse

Assad : "Le Nobel de la paix devait me revenir"...

Le président syrien a accordé une interview à al-Akhbar.

Le président syrien Bachar el-Assad s'est dit confiant dans l'avancée de ses troupes sur le terrain. Sana/AFP

Dans un entretien accordé au quotidien libanais al-Akhbar, publié lundi, le président syrien Bachar el-Assad revient sur la question des armes chimiques, affirmant que son pays a arrêté la production de ce type d'armes depuis 1997.

 

"Il ne fait aucun doute que la destruction de l’arsenal chimique est un revers moral et politique", déclare M. Assad dans cet entretien fleuve. Interrogé sur le prix Nobel de la paix remporté par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), à l'oeuvre en Syrie, le chef de l’Etat syrien indique, en plaisantant selon al-Akhbar, que ce "prix devait me revenir".

 

Sur le front diplomatique, le président syrien souligne la disposition de son régime à participer à Genève-2. "Cette conférence pourrait seulement avoir lieu à la demande de la Russie, soucieuse d’éviter une frappe contre la Syrie", précise-t-il, avant d'ajouter : "La Syrie ne voit aucun problème à participer à cette conférence, à deux conditions : l’organisation d’un référendum pour valider les décisions prises à Genève et d'un scrutin pour élire un président d’une part, et l’arrêt de tout soutien aux terroristes, d'autre part".

 

"Le problème des Occidentaux réside dans le fait qu’ils soutiennent un groupe disparate qui n’a aucun pouvoir sur le terrain. Des groupes que les Occidentaux et les pays du Golfe ont soutenus, il ne reste plus que les terroristes. Et ceux-là n’ont pas de place à Genève-2", martèle le président Assad.

 

(Pour mémoire : Éliminer les armes chimiques ne sera pas le plus difficile)

 

Interrogé sur les opérations militaires sur le terrain, M. Assad se dit confiant dans l’avancée de ses troupes. "En général, l’armée syrienne enregistre clairement des avancées sur le terrain. Les problèmes rencontrés se situent près de Deraa et la frontière jordanienne, d’où les combattants et les armes transitent toujours, et le front nord, précisément à Alep près de la frontière turque. Mais à présent, les Turcs font face à un problème avec la mainmise d’el-Qaëda sur la région".

 

Le président syrien ne manque pas de saluer au passage la position de l’Irak sur le conflit syrien et de fustiger celle de l’Arabie saoudite qu'il qualifie de "pays clanique". "Ce sont les relations personnelles entre dirigeants qui déterminent la politique du royaume. Lorsque l’un d’eux est en froid avec nous, tout le royaume est en froid avec la Syrie", a-t-il affirmé.

 

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Dans un entretien accordé au quotidien libanais al-Akhbar, publié lundi, le président syrien Bachar el-Assad revient sur la question des armes chimiques, affirmant que son pays a arrêté la production de ce type d'armes depuis 1997.
 
"Il ne fait aucun doute que la destruction de l’arsenal chimique est un revers moral et politique", déclare M. Assad dans cet entretien fleuve. Interrogé...

commentaires (8)

A se demander si le mec n'est pas complètement à côté de ses pompes ... enfin, le ridicule n'a jamais tué personne !

Nader Marc

18 h 03, le 14 octobre 2013

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Commentaires (8)

  • A se demander si le mec n'est pas complètement à côté de ses pompes ... enfin, le ridicule n'a jamais tué personne !

    Nader Marc

    18 h 03, le 14 octobre 2013

  • L'imbécilité heureuse frappe sur tous les fronts à ce que je vois. On lit des propos qui sont à mettre au même rang de demeurés que ceux qui, à l'autre bout du monde, se réservent le terme Allah. Y a un Nobel qu'il faudrait créer, celui des Tarés ! Le problème c'est qu'il sera extrêmement difficile d'élire le lauréat vu le nombre insurmontable de candidats.

    Robert Malek

    16 h 37, le 14 octobre 2013

  • Tres logique ce qu'il dit , mais attendons de voir s'il va mener cette mission humanitaire a bien, et une fois les armes chimiques balayees , le retablissement de l'ordre et de la securite se fera sous sa gouvernace et a ce moment peut ete il l'aura, ah oui ! qui disait qu'il allait partir en 2 semaines , ben , les ob-obs primitifs qui lui jettent la peirre aujourd'hui , mais je suis sur que la raison va l'emporter un jour .

    Jaber Kamel

    16 h 14, le 14 octobre 2013

  • Je comprend la frustration d'un dictateur anxiogène...Après tout ...Arafat pour ses prouesses au Liban ...là bien obtenue ...! faut dire a sa décharge que c'était un grand client consommateur de dynamite..

    M.V.

    15 h 32, le 14 octobre 2013

  • Un bel humour noir . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    15 h 05, le 14 octobre 2013

  • C'est sûrement une blague!

    Georges Daniele

    14 h 14, le 14 octobre 2013

  • IL A RAISON. AU NIVEAU Où EN SONT ARRIVÉS CES PRIX DE LA PAIX... POURQUOI À MENAHIM BEGIN DU TEMPS DE SADATE... PUIS À ARAFAT DU TEMPS DE RABIN... ET À BIEN D'AUTRES EXPÉDITEURS DE VIES HUMAINES... ET PAS AU CHIMIQUE ?

    SAKR LOUBNAN

    13 h 16, le 14 octobre 2013

  • Le boucher de Damas a un sens de l'humour (noir) très poussé.

    Robert Malek

    12 h 39, le 14 octobre 2013

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