M. Fayad a clarifié les positions de son parti, notamment sur la crise gouvernementale libanaise, les relations cordiales entre la Finul et la population au Liban-Sud, le soutien du Hezbollah au régime syrien, sous l’angle des conséquences négatives de l’engagement militaire de pays arabes et étrangers sur le terrain auprès de la rébellion syrienne.
Il a entendu dans ce contexte un exposé de la position française sur la situation au Liban et en Syrie, insistant sur certains points de détail et répondant à des questions sur d’autres points intéressant ses hôtes français.
Le député invité (pris en charge par le Quai d’Orsay lui-même, alors que les autres députés étaient les invités de l’ambassade de France au Liban) a signalé une évolution dans la position française après les attitudes de Paris telles qu’exprimées il y a environ un an, ajoutant que la diplomatie française tient compte, bien entendu, du nouveau cap de la communauté internationale dans le processus de règlement de la crise syrienne, à savoir favoriser une solution politique plutôt que recourir à la force. Il a précisé à cet égard que lors de ses entretiens il a affirmé que le Hezbollah est en faveur d’une solution politique en Syrie sans aller jusqu’à soutenir la conférence de Genève proposée par les grandes puissances. M. Fayad a conclu qu’il faudra encore attendre pour savoir qui participera à Genève 2 et sur quelles bases les négociations seront engagées.
L’invitation du Quai d’Orsay à un député du « Hezbollah » est en elle-même un signe d’assouplissement de la politique française vis-à-vis de la conjoncture syro-libanaise, estiment des parlementaires français, la France ayant récemment accepté d’ajouter la branche militaire de ce parti à la liste européenne des organisations terroristes.
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DE SARKOZY À HOLLANDE... ET LES FAUTES CONTINUENT...
SAKR LOUBNAN
18 h 07, le 11 octobre 2013