Le port de Tripoli s’agrandit, les opportunités d’emploi aussi

Le port de Tripoli a célébré hier la signature de deux nouveaux contrats : le premier avec la société émiratie Gulftainer pour la mise en fonction du quai des containers et le deuxième avec la société libanaise Eddé-Mouawad pour des travaux d’infrastructure. L’événement a eu lieu sous le patronage du Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati, en présence notamment du ministre sortant des Travaux publics et des Transports Ghazi Aridi, du représentant de l’ambassadeur chinois Jiang Jiang, du directeur général du port de Tripoli Abdel Hamid Mikati, du directeur général du ministère des Transports Abdel Hafiz Kaissi et des représentants des sociétés Gulftainer et Eddé-Mouawad, Richard James et Charles Eddé, respectivement.

« Nous travaillons depuis des mois pour faire du port de Tripoli un des ports les plus importants en Méditerranée et les premiers travaux effectués avec succès par nos partenaires chinois nous ont permis d’économiser sept millions de dollars », a indiqué M. Aridi. « L’étape suivante débute aujourd’hui avec de nouveaux travaux d’infrastructure, d’équipement et de mise en fonction du port », a-t-il poursuivi, remerciant les deux sociétés, émiratie et libanaise, de s’être « lancées dans l’aventure en ces temps de crise économique et de vide politique ». M. Aridi s’est dit confiant « de la réussite du port de Tripoli qui suivra le même parcours que celui du port de Beyrouth ».

Pour M. Mikati, ce projet est « l’aboutissement d’un vieux rêve, qui a débuté en 1995 et qui se concrétise aujourd’hui ». « Aujourd’hui, tous nos espoirs se portent sur les opportunités que le port de Tripoli va créer, en termes d’emplois, de nouveaux marchés et de redynamisation de l’activité économique de la ville et de la région », a-t-il indiqué. « La ville héberge d’excellents instituts et universités et nous espérons que ce projet permettra de créer au moins 400 nouvelles opportunités de travail pour ces jeunes », a conclu M. Mikati.