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Liban

Joumblatt : L’approche sécuritaire de la crise syrienne a fait le lit du jihadisme

Pour le 40e anniversaire de la guerre israélo-arabe d’octobre 1973, Walid Joumblatt a déploré « qu’une armée qui a fait preuve d’héroïsme sur le champ de bataille, à l’époque, se laisse aujourd’hui commander par un homme qui souffre de dédoublement de la personnalité », dans une référence claire au président syrien Bachar el-Assad.
Le leader du PSP a déploré que le chef de l’État syrien ait, « depuis le premier instant, affirmé qu’il combat des terroristes, au lieu d’accéder aux demandes légitimes du peuple syrien, et à son aspiration à la liberté, à la dignité et à secouer le joug d’un régime policier ».
En s’entêtant dès le début à vouloir régler la crise syrienne par la force, le président syrien a fait le lit du jihadisme, a constaté M. Joumblatt. Et d’ajouter : « Le voilà aujourd’hui qui nous promet qu’il se présentera aux élections présidentielles de 2014, sur les cadavres amoncelés du peuple syrien, sur les décombres des villes détruites, comme aux dépens de millions de Syriens poussés à l’exode à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie, et de centaines de milliers de prisonniers et de disparus. »
« Et voilà le peuple syrien pris entre l’enclume du régime et le marteau des groupes terroristes venus des quatre coins du monde, profitant de la pleutrerie d’une partie de la communauté arabe et internationale », a conclu
M. Joumblatt.
En Égypte, il semble évident que « certaines forces exécutent une politique de destruction systématique de la sécurité nationale de ce pays (...) dans une tentative ouverte de punir l’armée d’avoir appuyé la seconde révolution égyptienne ». Et voilà que l’Irak, à son tour, ébranlé par les coups que lui porte le terrorisme, qui ne fait aucune distinction entre les régions et les communautés, mais affecte tous les Irakiens sans exception, torpille la paix civile et empêche tout effort de ce pays à retrouver sa place dans le concert des nations.
Et M. Joumblatt de conclure sur une observation extraite d’un ouvrage de cheikh Chakib Arslane, attribuant « le retard des musulmans » et les raisons de leur « décadence » à « l’ignorance, aux connaissances tronquées, à la corruption des mœurs, à leur lâcheté et à l’abandon de leur culture et de leur foi religieuse ».
Pour le 40e anniversaire de la guerre israélo-arabe d’octobre 1973, Walid Joumblatt a déploré « qu’une armée qui a fait preuve d’héroïsme sur le champ de bataille, à l’époque, se laisse aujourd’hui commander par un homme qui souffre de dédoublement de la personnalité », dans une référence claire au président syrien Bachar el-Assad.Le leader du PSP a déploré que le...

commentaires (2)

VIEILLE RACINE AUSSI ANCIENNE QUE CELLE DE LA PATATE !

SAKR LOUBNAN

12 h 43, le 08 octobre 2013

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Commentaires (2)

  • VIEILLE RACINE AUSSI ANCIENNE QUE CELLE DE LA PATATE !

    SAKR LOUBNAN

    12 h 43, le 08 octobre 2013

  • "Et voilà le peuple syrien pris entre l’enclume du régime et le marteau des groupes terroristes, profitant de la pleutrerie de la communauté arabe et internationale." ! La principale "pleutrerie" provient essentiellement de la politique de "Distanciation" du gouvernement auquel il adhère....

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    01 h 27, le 08 octobre 2013

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