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Liban

Conférence à Deir el-Qamar sur le stress dans l’apprentissage scolaire

La psychologue Nadine Maalouf au cours de sa conférence au siège de l’Institut français de Deir el-Qamar.

Dans le cadre de ses activités, l’association Français du monde-ADFE et l’Institut français ont organisé à la fin de la semaine dernière dans les locaux de l’Institut français de Deir el-Qamar une conférence ayant pour thème « Le stress dans l’apprentissage ». La conférence a été animée par la psychologue Nadine Maalouf, diplômée de l’USJ et psychologue à l’OUMNIA. Nadine Maalouf a travaillé pour Médecins sans frontières, puis pour l’Université américaine de Dubaï en tant que conseillère. Elle a notamment planché sur la psychologie et le développement de l’enfant et sur le traitement des pathologies post-traumatiques.
Un public nombreux est venu assister à la causerie donnée par Mme Maalouf qui a axé plus particulièrement son intervention sur la question du stress dans l’apprentissage scolaire.
Enseignants, personnel médical ou simples parents, chacun a pu apprécier les conseils judicieux dispensés par la psychologue face à un mal trop souvent méconnu. En effet, provenant de différents facteurs (physiologiques, sociaux, psychologiques, etc.), le stress engendre chez l’enfant comme chez l’adulte des comportements problématiques (manque de concentration, agressivité, hyperactivité, etc.) qui doivent mettre l’entourage en alerte. Car lorsqu’il est continu, le stress peut, en inhibant la communication – notamment avec les parents – aboutir à une dépression majeure, qui doit être traitée par un professionnel : psychiatre, psychologue ou psychanalyste, en fonction des pathologies et des besoins ou demandes du patient.
Au niveau des parents, le rythme professionnel de plus en plus accaparant tend à réduire les temps de présence, et surtout d’écoute, vis-à-vis de l’enfant, d’où parfois un sentiment de culpabilité. Le stress devient ainsi « contagieux » en ce sens qu’il peut être communiqué de l’enfant vers le parent, et vice-versa. C’est le cercle vicieux, qui a souvent un impact direct sur les résultats scolaires, et dégénère parfois en problème relationnel.
Pour contrer le stress de l’enfant, le conseil de la professionnelle porte sur le fait de consacrer du temps, ne fut-ce que 10 minutes par jour, à la communication avec l’enfant, en coupant téléphones portables, ordinateurs et écrans de télévision, pour partager un vrai moment d’écoute ou tout simplement pour être véritablement disponible pour l’enfant. Et en cas de problème majeur, il est vivement recommandé de consulter un psychologue qui pourrait aider parents et enfants à retrouver un climat familial sain, détendu et épanouissant.
Dans le cadre de ses activités, l’association Français du monde-ADFE et l’Institut français ont organisé à la fin de la semaine dernière dans les locaux de l’Institut français de Deir el-Qamar une conférence ayant pour thème « Le stress dans l’apprentissage ». La conférence a été animée par la psychologue Nadine Maalouf, diplômée de l’USJ et psychologue à l’OUMNIA....

commentaires (4)

Elle a bon dos la psychologie à qui l'on attribue l'origine de la pratique qui veut qu'il y ait deux semaines de vacances toutes les six semaines de cours (avec des journées loin d'être excessivement chargées), alors que la vraie raison est d'ordre économique et syndicale. Sans compter que toutes ces coupures ont un impact négatif sur la continuité et la concentration. Au collège, à l'époque, de début octobre à fin juin, nous faisions quatre journées entières (de 8h à 19h) et deux demi-journées par semaine, avec comme seules coupures les vacances de Noël et de Pâques, et nous n'en sommes pas morts. C'est vrai qu'il y a des arguments discutables comme le temps consacré aux activités extrascolaires (mais nous en avions beaucoup aussi) et la durée des vacances d'été, mais bon, franchement, on ne peut pas dire que les mômes aujourd'hui soient à ce point sous pression !

Robert Malek

12 h 16, le 01 octobre 2013

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Commentaires (4)

  • Elle a bon dos la psychologie à qui l'on attribue l'origine de la pratique qui veut qu'il y ait deux semaines de vacances toutes les six semaines de cours (avec des journées loin d'être excessivement chargées), alors que la vraie raison est d'ordre économique et syndicale. Sans compter que toutes ces coupures ont un impact négatif sur la continuité et la concentration. Au collège, à l'époque, de début octobre à fin juin, nous faisions quatre journées entières (de 8h à 19h) et deux demi-journées par semaine, avec comme seules coupures les vacances de Noël et de Pâques, et nous n'en sommes pas morts. C'est vrai qu'il y a des arguments discutables comme le temps consacré aux activités extrascolaires (mais nous en avions beaucoup aussi) et la durée des vacances d'été, mais bon, franchement, on ne peut pas dire que les mômes aujourd'hui soient à ce point sous pression !

    Robert Malek

    12 h 16, le 01 octobre 2013

  • çà me fait hurler de rire...et de rage...des dizaines de millions d'enfants à travers le monde crèvent d'envie d'apprendre et d'aller à l'école....ils seraient prêts à tout pour çà...mais la nouvelle race des psy passe son temps à nous expliquer que c'est un "stress" d'aller à l'école...qu'il ne faut pas traumatiser ces pauvres petits angelots....foutaises.Aucun respect pour ceux qui ne peuvent pas...pour les enfants-esclaves,pour les filles qui sont privées d'école...ces supposés destresseurs sont en vérité les premiers créateurs de stress..quoi de plus normal,c'est un fonds de commerce auto-alimenté.

    GEDEON Christian

    13 h 11, le 30 septembre 2013

  • C'EST POURQUOI DES ÉCOLES CORANIQUES DE PAKISTAN ET AUTRES SORTENT LES STRESSÉS ( PAS FRANçAIS MAIS COMPRIS ) TERRORISTES !

    SAKR LOUBNAN

    11 h 54, le 30 septembre 2013

  • oui, c'est les cours de religions qui provoquent le stress

    Talaat Dominique

    11 h 34, le 30 septembre 2013

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