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Liban

De New York, Sleiman appelle les États amis à préserver la neutralité du Liban

« Il faut encourager les États influents à réaliser l’importance de maintenir le Liban à l’écart des conflits ainsi que l’inutilité de son implication dans la politique des axes », a affirmé Michel Sleiman à la tribune de l’ONU.  Photo Dalati et Nohra

Dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président Michel Sleiman a insisté particulièrement sur la neutralité du Liban et sur le dossier des réfugiés syriens qu’il accueille.
Il a ainsi jugé nécessaire d’encourager les États « influents à réaliser l’importance de maintenir le Liban à l’écart des conflits ainsi que l’inutilité de son implication dans la politique des axes, à l’origine de tensions et de divisions entre les communautés religieuses ». Pour M. Sleiman, il est tout aussi important d’encourager ces États à « soutenir réellement la déclaration de Baabda, ainsi que le dialogue et l’entente ».


Le chef de l’État a lancé cet appel après avoir réaffirmé l’engagement ferme du Liban aux différents points de ses constantes nationales, notamment la coexistence, la démocratie, les libertés publiques et privées, le développement du système politique, ainsi qu’à la déclaration de Baabda et à une stratégie nationale de défense. Il a cependant fait remarquer que « quelle que soit la force de cet engagement, les Libanais ont toujours besoin de l’appui des États frères et amis pour faire face aux répercussions négatives des crises extérieures auxquelles ils n’ont rien à voir, mais qui menacent quand même leur sécurité et leur stabilité et qui affectent négativement leur situation socio-économique ». M. Sleiman a rappelé dans ce cadre que le défi premier découle de la guerre en Syrie, d’autant, a-t-il relevé, que des parties libanaises s’y sont impliquées. 

 

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Il a ensuite mis l’accent sur le poids que représente pour le pays le nombre croissant des réfugiés syriens. Le président a lancé un appel pressant aux « pays amis » à aider le Liban à supporter le « lourd fardeau » de centaines de milliers de réfugiés syriens.
Les Libanais « ont toujours besoin de l’accompagnement et du soutien de pays amis afin de faire face aux répercussions des crises qui ne les concernent aucunement et qui menacent pourtant leur sécurité et leur stabilité », a-t-il affirmé. « Le principal défi, en ampleur et en urgence, et qui prend désormais une dimension existentielle, concerne l’augmentation sans précédent du nombre de réfugiés arrivant de Syrie et dépassant les capacités d’accueil du Liban », a-t-il souligné en rappelant que ces réfugiés représentaient désormais plus du quart de la population libanaise.

 

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Il a demandé à la communauté internationale de « fournir les ressources humaines et financières suffisantes (...) afin de pouvoir contenir et gérer la présence des réfugiés syriens au Liban et de répondre à leurs besoins humanitaires et vitaux ». Il a à ce propos rappelé que les engagements financiers pris lors de la conférence des donateurs au Koweït le 30 janvier n’avaient « été que partiellement tenus ».
Il a aussi suggéré « d’aménager des structures et des espaces d’accueil » à l’intérieur du territoire syrien mais loin des combats et d’organiser une « conférence internationale » sur la question des réfugiés afin notamment de « réfléchir aux différentes façons de partager le fardeau sur les différents pays, conformément au principe de responsabilité collective ».

 

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Dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président Michel Sleiman a insisté particulièrement sur la neutralité du Liban et sur le dossier des réfugiés syriens qu’il accueille.Il a ainsi jugé nécessaire d’encourager les États « influents à réaliser l’importance de maintenir le Liban à l’écart des conflits ainsi que l’inutilité de son implication...

commentaires (3)

BRAVO PRÉSIDENT SLEÏMÉN....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 51, le 26 septembre 2013

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Commentaires (3)

  • BRAVO PRÉSIDENT SLEÏMÉN....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 51, le 26 septembre 2013

  • IL INCOMBE AUX LIBANAIS DE PRÉSERVER LA NEUTRALITÉ DE LEUR PAYS. MAIS L'ABRUTISSEMENT ET LA CÉCITÉ DES UNS ET DES AUTRES N'ONT PLUS DE BORNES !

    SAKR LOUBNAN

    05 h 44, le 26 septembre 2013

  • La super anomalie : Le Liban "appelle les Etats amis à préserver la neutralité au Liban", alors qu'un parti (dit) libanais foule aux pieds cette neutralité et s'implique dans une sale guerre en Syrie pour sauver une dictature fasciste!!

    Halim Abou Chacra

    03 h 21, le 26 septembre 2013

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