L’organisation de défense des droits de l’homme affirme dans un rapport de 22 pages publié aux États-Unis que des preuves crédibles « suggèrent fortement » que ce sont les forces armées du président Bachar el-Assad qui ont lancé cette attaque. HRW tire ces conclusions de l’analyse de récits de témoins des attaques du 21 août à Ghouta, d’informations sur la source probable des attaques, de débris des armes utilisées et des symptômes présentés par les victimes. Selon HRW, les types de roquettes et de lanceurs utilisés pour cette attaque sont « uniquement détenus et utilisés » par l’armée syrienne. Du gaz sarin a aussi probablement été utilisé, a ajouté HRW qui estime qu’il s’agit de la première attaque importante à l’arme chimique depuis l’attaque au gaz par le gouvernement irakien contre la population civile kurde à Halabja il y a 25 ans. « L’utilisation de plus en plus claire d’armes chimiques dans le conflit en Syrie devrait relancer le débat international sur l’interdiction de ces armes et plus largement sur la protection de la population civile syrienne », a ajouté le directeur des situations d’urgence de HRW, Peter Bouckhaert.
Moyen Orient et Monde
HRW accuse l’armée syrienne
OLJ / le 11 septembre 2013 à 00h53
L’organisation de défense des droits de l’homme affirme dans un rapport de 22 pages publié aux États-Unis que des preuves crédibles « suggèrent fortement » que ce sont les forces armées du président Bachar el-Assad qui ont lancé cette attaque. HRW tire ces conclusions de l’analyse de récits de témoins des attaques du 21 août à Ghouta, d’informations sur la source probable des attaques, de débris des armes utilisées et des symptômes présentés par les victimes. Selon HRW, les types de roquettes et de lanceurs utilisés pour cette attaque sont « uniquement détenus et utilisés » par l’armée syrienne. Du gaz sarin a aussi probablement été utilisé, a ajouté HRW qui estime qu’il s’agit de la première attaque importante à l’arme chimique depuis l’attaque au gaz par le gouvernement irakien contre la population civile kurde à Halabja il y a 25 ans. « L’utilisation de plus en plus claire d’armes chimiques dans le conflit en Syrie devrait relancer le débat international sur l’interdiction de ces armes et plus largement sur la protection de la population civile syrienne », a ajouté le directeur des situations d’urgence de HRW, Peter Bouckhaert.
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IL ÉTAIT TEMPS !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
00 h 06, le 12 septembre 2013