Par ailleurs, il est revenu à la charge pour dénoncer « les massacres contre les chrétiens » à l’échelle régionale.
Il a cité d’abord le secrétaire d’État américain aux Affaires étrangères John Kerry, qui, a-t-il dit, « a écarté toute nécessité de protéger les chrétiens d’Orient », et l’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy qui, selon lui, a affirmé que « les chrétiens n’ont pas leur place dans la région ». À ces déclarations, le général Aoun a répondu en appelant « non pas à la protection des chrétiens, mais à la mise en œuvre de la Charte des droits de l’homme ». « Nous savons comment nous protéger au sein de nos sociétés, mais nous avons besoin d’être protégés des fanatiques qui perpètrent des massacres, comme à Maaloula. » « D’aucuns disent qu’aucun monastère n’a été incendié à Maaloula, mais quelle est donc l’origine des images qu’on a pu voir ? » a-t-il ajouté, estimant qu’il « n’est pas possible de se taire devant ces atteintes, commencées en Palestine, et qui se prolongent en Irak et en Égypte ».
Michel Aoun a décrit dans ce cadre « l’alternative qui se présente à nous : soit nous appuyons le Front al-Nosra, soit nous nous solidarisons avec Maaloula ». « La différence est claire entre le paradis et l’enfer, et ceux qui choisissent l’enfer sont appelés à y rester », a-t-il martelé.
Il a reproché par ailleurs aux Libanais n’ayant pas pris part aux prières pour la paix en Syrie samedi dernier de préférer « les soirées dansantes, quand bien même elles ne sont pas le moyen de bâtir les nations ».
commentaires (8)
Si Aoun s'élève...c'est qu'il cherche un parachute pour redescendre sur terre....!!!
M.V.
16 h 38, le 11 septembre 2013