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Liban

Mikati : La politique de dissociation à l’égard du dossier syrien est indispensable

Entre la situation à Tripoli et la crise syrienne, le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a réitéré son appel à la formation rapide d’un nouveau gouvernement et à l’application de la politique de dissociation à l’égard de la crise syrienne. Il a d’ailleurs évoqué ces deux thèmes avec les ambassadeurs de Russie, Alexander Zasypkin, et d’Italie, Giuseppe Morabito, avant de présider une réunion sécuritaro-administrative consacrée à la situation à Tripoli.
À l’issue de son entretien avec M. Mikati, l’ambassadeur de Russie a déclaré que son pays déploie tous les efforts possibles pour éviter une frappe militaire contre la Syrie et reprendre le fil des négociations politiques. Au sujet du Liban, l’ambassadeur Zasypkin a précisé que la Russie souhaite que le Liban reste à l’écart de ce qui se passe dans la région, et notamment en Syrie, ajoutant que la stabilité de ce pays est une des priorités politiques de la diplomatie russe en cette période délicate.
En réponse à une question, il a affirmé que la Russie souhaite que la solution politique précède l’option militaire, « mais il semble que les intentions des États-Unis et de leurs alliés soient différentes ». « Nous essayons de les convaincre de changer d’avis et nous tentons d’attirer l’attention de tous sur les graves conséquences d’une frappe militaire contre la Syrie, notamment sur le processus de solution politique », a-t-il déclaré.
De son côté, l’ambassadeur d’Italie a déclaré que pour l’instant, il n’est pas question d’appeler les Italiens à quitter le Liban car la situation y est calme. En réponse à une question, il a réitéré l’appui de son pays à la stabilité du Liban qui passe, selon lui, par le respect de la déclaration de Baabda qui empêche toute partie interne d’intervenir dans le conflit en Syrie.
Le Premier ministre a ensuite présidé une réunion consacrée à la situation à Tripoli, en présence des ministres Fayez Ghosn, Marwan Charbel, Fayçal Karamé et Mohammad Safadi, et des députés, Robert Fadel, Samir Jisr, Mohammad Kabbara, Samer Saadé et Badr Wannous. Étaient aussi présents le directeur des FSI par intérim, le secrétaire général du Conseil supérieur de défense, le directeur de la Défense civile, le secrétaire général du Haut Comité de secours, le chef de la Croix-Rouge libanaise, le mohafez du Nord, le chef de la municipalité de Tripoli et des officiers de l’armée et des FSI en poste dans la région. Au cours de cette réunion, M. Mikati a insisté sur la nécessité de contrôler la situation sécuritaire dans la ville. Un comité a été formé pour parer aux situations d’urgence.
Entre la situation à Tripoli et la crise syrienne, le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a réitéré son appel à la formation rapide d’un nouveau gouvernement et à l’application de la politique de dissociation à l’égard de la crise syrienne. Il a d’ailleurs évoqué ces deux thèmes avec les ambassadeurs de Russie, Alexander Zasypkin, et d’Italie, Giuseppe Morabito,...

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