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Moyen Orient et Monde

L’opposition syrienne veut faire juger Assad à La Haye

Le chef de l’opposition syrienne Ahmad Jarba, reçu hier par le président français François Hollande, s’est dit convaincu qu’une « punition » internationale allait être infligée à Damas, mais n’a pas obtenu d’engagement clair sur les livraisons d’armes réclamées depuis des mois. Dans un entretien au journal Le Parisien, M. Jarba a réclamé que la communauté internationale prenne « la décision courageuse » d’intervenir en Syrie, se plaignant de la passivité des soutiens internationaux de l’opposition. « On ne doute pas de leur sincérité, mais cela fait deux ans que l’on attend et qu’ils n’ont rien fait pour nous », a-t-il déploré. Dans ce même entretien, il a estimé que Bachar el-Assad doit être jugé par la Cour pénale internationale à La Haye. Le président Assad « ne doit pas échapper aux sanctions qu’il mérite », a-t-il dit.
L’ambassadeur en France de la Coalition nationale syrienne, Monzer Makhous, présent lors de l’entretien, a estimé que la France « avait pris des décisions appropriées. Le président français est sur le point de concrétiser des mesures très efficaces et va prendre ses responsabilités historiques et morales », a-t-il assuré, évoquant la « combinaison de livraisons d’armes et de frappes militaires en Syrie ».


Mais après l’entretien, M. Hollande, qui avait annoncé mardi une augmentation du « soutien militaire » de la France à l’opposition syrienne, a évité de s’engager clairement sur les livraisons d’armes réclamées par cette dernière à cor et à cri depuis des mois. Il a souligné que la communauté internationale devait marquer « un coup d’arrêt » à « l’escalade de violence » en Syrie, et assuré l’opposition de son soutien. « Nous utiliserons également l’appui que nous avons dans les pays du Golfe à ce sujet », a-t-il enchaîné. Une phrase sibylline alors que certains pays arabes, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, sont ceux qui officiellement livrent des armes à la rébellion. « Tout doit être fait pour une solution politique, mais elle ne viendra que si la Coalition (de l’opposition) est capable d’apparaître comme une alternative avec la force nécessaire, notamment de son armée », a aussi insisté M. Hollande. Une manière de dire qu’elle ne l’est pas encore.


La crédibilité politique et militaire de la Coalition nationale syrienne est l’un des enjeux essentiels pour les Occidentaux, échaudés par les divisions et rivalités qui continuent de miner cette organisation.

Le chef de l’opposition syrienne Ahmad Jarba, reçu hier par le président français François Hollande, s’est dit convaincu qu’une « punition » internationale allait être infligée à Damas, mais n’a pas obtenu d’engagement clair sur les livraisons d’armes réclamées depuis des mois. Dans un entretien au journal Le Parisien, M. Jarba a réclamé que la communauté...

commentaires (1)

La rencontre d'un tocard et d'un néant ça donne un résultat proche du rien.

Jaber Kamel

19 h 18, le 30 août 2013

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Commentaires (1)

  • La rencontre d'un tocard et d'un néant ça donne un résultat proche du rien.

    Jaber Kamel

    19 h 18, le 30 août 2013

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