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À La Une - Liban

Tentative avortée de trafic de Captagon au port de Beyrouth

La valeur des pilules estimée à des millions de dollars.

Le Bureau de lutte anti-drogue a avorté lundi une tentative de trafic d'un grand nombre de pilules de Captagon via le port de Beyrouth. Photo d'archives

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a rapporté que le Bureau de lutte anti-drogue a avorté lundi une tentative de trafic d'un grand nombre de pilules de Captagon (substance proche du crack) via le port de Beyrouth vers un pays du Golfe. La valeur de ces pilules cachées de manière ingénieuse est estimée à des millions de dollars, selon l'ANI. Plusieurs personnes impliquées ont été arrêtées.

 

Le Captagon est une sorte de neuroleptique. A base de chlorhydrate de Fenetylline, c'est un médicament qui stimule le psychisme, améliore les aptitudes physiques et élimine la fatigue. Stimulant semblable à l'amphétamine, il est notamment prescrit aux patients souffrant de narcolepsie. En France, il est classé par l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) comme produit stupéfiant.

 

Selon le rapport mondial des Nations unies sur les drogues, daté 2010, le Moyen-Orient est devenu ces dernières années un nouveau marché majeur pour le Captagon.

 

En mars 2012, les douanes libanaises avaient saisi deux appareils utilisés pour la fabrication de pilules de Captagon.

L’enquête avait révélé progressivement les contours du réseau de commerçants impliqués dans le trafic illicite de ces substances. Selon la MTV, qui citait une source de sécurité, Hachem et Jihad al-Moussaoui, les deux frères du député du Hezbollah Hussein al-Moussaoui, seraient impliqués dans cette affaire. Les frères Moussaoui sont toujours introuvables et se seraient, selon certaines sources, réfugiés dans le village Nabi Chit dans la Békaa. Des sources du Hezbollah avaient, de leur côté, déclaré que les deux hommes avaient été arrêtés par le parti.

 

 

Pour mémoire

Les deux frères du député Moussaoui, au cœur du trafic de Captagon, toujours « introuvables » (réservé aux abonnés)

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a rapporté que le Bureau de lutte anti-drogue a avorté lundi une tentative de trafic d'un grand nombre de pilules de Captagon (substance proche du crack) via le port de Beyrouth vers un pays du Golfe. La valeur de ces pilules cachées de manière ingénieuse est estimée à des millions de dollars, selon l'ANI. Plusieurs personnes impliquées...

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