M. Dardari avant de préciser qu’un recul de la croissance syrienne de 1 % menait à une baisse de 0,2 % du PIB libanais.
L’expert est en outre revenu sur le fait que le Liban subit de manière plus intense que la Jordanie la crise syrienne parce que, en partie, les aides européennes et arabes vers le Liban avaient beaucoup diminué alors qu’elles demeuraient intactes vers le Jordanie. Pourtant, espère-t-il, « si la guerre en Syrie venait à prendre fin, la croissance syrienne avoisinerait les 20 % et le Liban connaîtrait une hausse de 4 à 5 % de son PIB », a-t-il indiqué.
Pour ce qui est des retombées de l’afflux de réfugiés syriens sur le marché de l’emploi local, M. Dardari a confirmé que la main-d’œuvre libanaise subissait beaucoup de compétition de la part d’une main-d’œuvre syrienne souvent moins coûteuse, « surtout que les réfugiés syriens représentent près d’un quart de la population libanaise ».
Il a en outre déploré le fait que les couches aisées de la population syrienne qui se sont installées au Liban n’aient pas investi dans des projets à long terme, contrairement au cas de la Jordanie où, selon M. Dardari, ils ont entrepris plusieurs grands projets commerciaux et industriels, précisant au passage que les dépôts syriens dans les banques libanaises et qui se chiffrent à des milliards de dollars n’ont toujours pas été utilisés à des fins d’investissements.
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