Au moins 12 jihadistes ont été tués dans des affrontements avec des combattants kurdes dans la province syrienne de Hassaké, a rapporté hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon cette organisation, au moins 22 combattants kurdes ont trouvé la mort ces derniers jours dans les combats les opposant aux jihadistes de l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) dans des villages entre Cel Agha et Gerke Lage. Peu auparavant, les combattants jihadistes avaient bombardé Ras al-Aïn, une localité à majorité kurde du nord de la Syrie. Les combattants kurdes ont chassé les jihadistes de Ras al-Aïn à la mi-juillet. Depuis, les combats font rage entre les deux parties dans les régions à majorité kurde. Le sort de 200 Kurdes pris mercredi en otages par les jihadistes reste toujours inconnu, a précisé le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Ailleurs en Syrie, l’armée a de nouveau bombardé le secteur de Jouret al-Chiyah, sous contrôle rebelle, dans la ville de Homs, selon l’OSDH. Ce bombardement survient cinq jours après la reprise par l’armée de Khaldiyé, un quartier-clé de Homs qui était sous contrôle rebelle. Jeudi, des tirs de roquettes ont visé dans cette ville des quartiers favorables au régime et un dépôt de munitions a explosé, faisant 43 morts. L’armée de l’air a également mené deux raids sur al-Harra, dans la province de Deraa où les rebelles ont enregistré des avancées significatives ces dernières semaines, encore selon l’OSDH.
Exécutions sommaires
Par ailleurs, Navi Pillay, haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, a appelé hier à la création d’une enquête indépendante sur des douzaines d’exécutions présumées de soldats pro-Assad par des rebelles à Khan al-Assal, une localité stratégique de la province septentrionale d’Alep reprise par les forces de l’opposition. « Il faut une enquête indépendante approfondie afin d’établir si des crimes de guerre ont été commis. Et les responsables de ces crimes doivent être traduits en justice », a déclaré Mme Pillay dans un communiqué, précisant que ces événements auraient eu lieu en juillet après la bataille de Khan al-Assal. Ces « douzaines d’exécutions » présumées sont « profondément choquantes » et soulignent une fois de plus la nécessité de juger les responsables des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, a ajouté la chef des droits de l’homme à l’ONU. Le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme a également reçu des informations provenant d’une « source fiable » indiquant que les rebelles ont toujours entre leurs mains des soldats et des représentants du gouvernement, qui ont été capturés à Khan al-Assal. En ce sens, l’organe onusien rappelle aux parties que toute personne ne prenant plus part aux combats, y compris les personnes capturées ou les soldats blessés, doit être traitée humainement en toutes circonstances.
En mai dernier, Mme Pillay avait estimé qu’un « cauchemar » se dessinait en Syrie, alors même que l’optimisme était encore de mise quant à l’organisation d’une conférence internationale dite Genève 2 pour chercher une issue politique au conflit.
Contrebande d’armes
D’autre part, les gardes-frontières jordaniens ont mis en échec une tentative de contrebande d’armes, de « grandes » quantités de munitions et de drogue de la Syrie voisine, a indiqué l’armée dans un communiqué. Le texte, reproduit par l’agence officielle Petra, ne précise pas la quantité ou le type d’armes saisies, ni la nationalité ou le nombre des contrebandiers. L’hebdomadaire gouvernemental al-Rai cite de son côté le commandant de la garde frontière, Hussein Zoyoud, affirmant « qu’un groupe d’hommes impliqués dans cette contrebande d’armes ont été arrêtés, et une enquête a été ouverte ». Aucun responsable n’a pu être joint pour commenter ces informations.
Le 6 juin, l’armée jordanienne avait déjoué une tentative de faire passer en contrebande un important stock d’armes dans le royaume en provenance de Syrie. La Jordanie, qui accueille des centaines de milliers de réfugiés syriens, s’inquiète d’un débordement du conflit syrien.
(Sources : agences)
Ailleurs en Syrie, l’armée a de nouveau bombardé le secteur de Jouret al-Chiyah, sous contrôle rebelle, dans la ville de Homs, selon l’OSDH. Ce bombardement survient cinq jours après la reprise par l’armée de Khaldiyé, un quartier-clé de Homs qui était sous contrôle rebelle. Jeudi, des tirs de roquettes ont visé dans cette ville des quartiers favorables au régime et un dépôt de munitions a explosé, faisant 43 morts. L’armée de l’air a également mené deux raids sur al-Harra, dans la province de Deraa où les rebelles ont enregistré des avancées significatives ces dernières semaines, encore selon l’OSDH.
Exécutions sommaires
Par ailleurs, Navi Pillay, haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, a appelé hier à la création d’une enquête indépendante sur des douzaines d’exécutions présumées de soldats pro-Assad par des rebelles à Khan al-Assal, une localité stratégique de la province septentrionale d’Alep reprise par les forces de l’opposition. « Il faut une enquête indépendante approfondie afin d’établir si des crimes de guerre ont été commis. Et les responsables de ces crimes doivent être traduits en justice », a déclaré Mme Pillay dans un communiqué, précisant que ces événements auraient eu lieu en juillet après la bataille de Khan al-Assal. Ces « douzaines d’exécutions » présumées sont « profondément choquantes » et soulignent une fois de plus la nécessité de juger les responsables des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, a ajouté la chef des droits de l’homme à l’ONU. Le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme a également reçu des informations provenant d’une « source fiable » indiquant que les rebelles ont toujours entre leurs mains des soldats et des représentants du gouvernement, qui ont été capturés à Khan al-Assal. En ce sens, l’organe onusien rappelle aux parties que toute personne ne prenant plus part aux combats, y compris les personnes capturées ou les soldats blessés, doit être traitée humainement en toutes circonstances.
En mai dernier, Mme Pillay avait estimé qu’un « cauchemar » se dessinait en Syrie, alors même que l’optimisme était encore de mise quant à l’organisation d’une conférence internationale dite Genève 2 pour chercher une issue politique au conflit.
Contrebande d’armes
D’autre part, les gardes-frontières jordaniens ont mis en échec une tentative de contrebande d’armes, de « grandes » quantités de munitions et de drogue de la Syrie voisine, a indiqué l’armée dans un communiqué. Le texte, reproduit par l’agence officielle Petra, ne précise pas la quantité ou le type d’armes saisies, ni la nationalité ou le nombre des contrebandiers. L’hebdomadaire gouvernemental al-Rai cite de son côté le commandant de la garde frontière, Hussein Zoyoud, affirmant « qu’un groupe d’hommes impliqués dans cette contrebande d’armes ont été arrêtés, et une enquête a été ouverte ». Aucun responsable n’a pu être joint pour commenter ces informations.
Le 6 juin, l’armée jordanienne avait déjoué une tentative de faire passer en contrebande un important stock d’armes dans le royaume en provenance de Syrie. La Jordanie, qui accueille des centaines de milliers de réfugiés syriens, s’inquiète d’un débordement du conflit syrien.
(Sources : agences)
Au moins 12 jihadistes ont été tués dans des affrontements avec des combattants kurdes dans la province syrienne de Hassaké, a rapporté hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon cette organisation, au moins 22 combattants kurdes ont trouvé la mort ces derniers jours dans les combats les opposant aux jihadistes de l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) dans...
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