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Liban

Plumbly écarte l’éventualité de répercussions sur la Finul après la décision de l’UE

M. Plumbly en conversation avec M. Gemayel.   Photo Dalati et Nohra

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Liban, Derek Plumbly, a écarté hier la possibilité que les forces de la Finul puissent être affectées par la décision prise par l’Union européenne de faire figurer la branche du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Le responsable a estimé à ce propos que cette décision a émané de « l’Union européenne et non de l’ONU », soulignant que les Casques bleus sont multinationaux, originaires de 35 États et représentent les 190 pays de l’ONU.
M. Plumbly a tenu à rappeler, à l’issue d’une tournée effectuée au Liban-Sud, que les Casques bleus effectuent des missions qui servent « l’ensemble de la population du Sud, du Liban et dans la région ».
L’émissaire onusien s’exprimait à l’issue d’un iftar auquel il a été invité par la députée Bahia Hariri à Majdelioun, dans le cadre de sa tournée au cours de laquelle il a rencontré plusieurs personnalités de la région. Il a précisé qu’il a tenu à se rendre à Saïda pour constater de lui-même l’état des lieux, soulignant la célérité avec laquelle la localité de Abra, où il s’est rendu, est en train d’être reconstruite.
Avant l’iftar, M. Plumbly s’est réuni avec Mme Hariri et certaines figures de proue de la ville avec lesquelles il a évoqué la situation dans la capitale du Sud au lendemain des incidents de Abra.
Lors de sa tournée, M. Pumbly a également rencontré le président de la municipalité et le commandant militaire de la région du Liban-Sud. Il s’est en outre entretenu avec le secrétaire général de l’Organisation populaire nassérienne, Oussama Saad. Il s’est ensuite rendu à Bickfaya auprès du chef des Kataëb, Amine Gemayel, avec lequel il a évoqué les questions de l’heure, notamment « le dossier des réfugiés syriens, et les moyens de leur offrir l’assistance requise de la part du gouvernement, des municipalités et des communautés d’accueil ».
La résolution 1701 a été au centre de l’entretien, « y compris la déclaration présidentielle publiée par le Conseil de sécurité, qui est importante dans la mesure où elle exprime un consensus international à l’égard du Liban », a-t-il dit.
Également au menu des discussions, la formation du gouvernement qui, de l’avis de M. Plumbly, est « une priorité » à l’heure actuelle. « Il est important d’avoir un partenaire effectif – ce qu’il ne faut pas comprendre comme étant une critique aux ministres actuels qui sont démissionnaires », a-t-il relevé, rappelant que la forme que prendra ce gouvernement « est une question purement libanaise », mais qu’il est toutefois nécessaire que le nouveau gouvernement « ait le soutien de toutes les parties ».
À la question de savoir s’il craignait une éventuelle répercussion sur les troupes de l’ONU après la décision de l’UE, M. Plumbly a réitéré les propos tenus à Saïda, ajoutant que « tout le monde bénéficie au Liban et dans la région de la sécurité et de la stabilité qui découlent de la présence des troupes de la Finul au Liban-Sud ».
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Liban, Derek Plumbly, a écarté hier la possibilité que les forces de la Finul puissent être affectées par la décision prise par l’Union européenne de faire figurer la branche du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Le responsable a estimé à ce propos que cette décision a émané de « l’Union...

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