Des violences d’une grande banalité... à une burqa près
OLJ / le 24 juillet 2013 à 00h22
Quand l’élément déclencheur d’une des violences les plus banales est... l’islam. À Trappes, ville pauvre dans un département riche et où le chômage et la « désespérance » battent leur plein, plusieurs centaines de personnes s’en sont prises violemment au commissariat vendredi soir. Elles protestaient contre le placement en garde à vue d’un jeune homme interpellé lors du contrôle, illégal depuis 2011, de sa femme qui portait le voile intégral. Ce nouvel incident en lien avec une opération de police montre que les contrôles d’identité « sont souvent vécus de manière vexatoire », souligne Véronique Le Gloaziou, spécialiste des quartiers et de la violence, tandis que Dounia Bouzar, anthropologue du fait religieux, relève qu’« il y a depuis quelques années une montée d’un sentiment de persécution du côté des non-musulmans qui ont l’impression que l’islam impose ses normes et, en face, des musulmans qui ont l’impression qu’ils seront toujours stigmatisés ». Incident ponctuel plus que phénomène de société ? Sans doute, à condition que tout le monde, politiques et religieux, y mette du sien.
Quand l’élément déclencheur d’une des violences les plus banales est... l’islam. À Trappes, ville pauvre dans un département riche et où le chômage et la « désespérance » battent leur plein, plusieurs centaines de personnes s’en sont prises violemment au commissariat vendredi soir. Elles protestaient contre le placement en garde à vue d’un jeune homme interpellé lors du...
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