Dans un article paru sur le site d’information Indystar.com début juillet, on l’a qualifiée d’étoile montante de l’École de médecine de l’Université d’Indiana. Elle, c’est Lida Mina, codirectrice du programme de cancer du sein à haut risque au fameux Simon Cancer Center de l’Université d’Indiana (IU) et professeure adjointe de médecine clinique.
Diplômée en médecine de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), elle décide il y a une dizaine d’années de plier bagage et de partir s’installer au pays de l’Oncle Sam. Sa destination : la ville d’Indianapolis, capitale de l’État de l’Indiana, à l’est des États-Unis. Une ville connue, entre autres, pour être un véritable centre d’éducation. Derrière son choix, un poste de résidente à la faculté de médecine de l’IU, prestigieux établissement qui figure au top 100 des meilleures universités au monde selon le classement établi par le Times Higher Education.
« J’ai découvert les programmes de l’IU en lisant des articles médicaux qui couvrent la recherche sur le cancer », raconte la jeune chercheuse, aujourd’hui trentenaire, qui confie : « J’ai toujours su que je voulais devenir médecin. » Sa décision de se spécialiser en hématologie-oncologie a été prise suite au diagnostic d’un de ses cousins atteint de leucémie, maladie assez rare mais grave, communément appelée cancer du sang.
Après avoir complété une bourse de recherche en hématologie-oncologie toujours à l’IU, Lida Mina se joint à l’équipe de recherche du Simon Cancer Center en 2011. « Le groupe de recherche y est très bon », déclare la jeune chercheuse, avant d’ajouter : « Ce n’était pas l’unique endroit où on m’a interviewée, mais c’était l’un des seuls endroits que je voulais intégrer. »
Des milliers de patients (envion 40 000) se tournent annuellement vers le Simon Cancer Center pour des soins de qualité. L’oncologue et chercheuse libanaise, mère de deux enfants, partage son temps entre les soins aux patients et ses travaux de recherche en vue de trouver un remède au cancer du sein. « Le cancer du sein est commun. Une femme sur huit en souffre. Et il peut toucher n’importe qui. La recherche me permet de réaliser quelque chose qui pourrait faire une différence. »
Ses recherches portent principalement sur la découverte de nouveaux médicaments contre le cancer du sein triple négatif, un type de cancer particulièrement agressif et de sombre pronostic. Ses objectifs de recherche comprennent également la prévention de la maladie et l’identification des liens génétiques sous-jacents au cancer du sein.
Parallèlement à la recherche, Lida Mina est passionnée par sa profession de médecin. Elle conclut : « J’aime le contact avec les patients. Je ne suis pas un médecin du type “une et unique intervention rapide” (one and done type). Je veux créer de bons liens avec les patients, les aider à aller mieux et faire une différence. »
Lire aussi
Un groupe de jeunes créent eTobb, un portail médical pour le grand public
Diplômée en...
commentaires (0)
Commenter