Étaient présents au rassemblement, le chef du bureau politique de la Jamaa, Azzam Ayoubi, et d’autres membres du bureau ainsi que des ulémas et un certain nombre de citoyens.
Les participants ont scandé des slogans en faveur de la « légitimité constitutionnelle » en Égypte, dénonçant le putsch qui a forcé au départ l’ancien chef d’État égyptien et brandissant des drapeaux égyptiens et libanais.
Prenant la parole, Azzam Ayoubi a estimé que ce rassemblement « n’est pas pour défendre les frères musulmans en Égypte, ou le Parti de la liberté et de la justice, mais en guise de soutien à l’ensemble du printemps arabe ».
« Le soulèvement qui a eu lieu (en Égypte) reflète un croisement d’intérêts entre les États-Unis, l’Europe, l’Iran, quelques pays arabes et Israël », a-t-il dit, soulignant que « les masques sont aujourd’hui tombés, dévoilant notamment le vrai visage de la réalité de la société occidentale qui vante en permanence la démocratie, et celle de la République iranienne qui brandit le slogan de l’islam ». Et d’ajouter : « Quant aux pays pétroliers du monde arabe, ils sont tout simplement inféodés aux puissances internationales. »
M. Ayoubi a salué la position de « l’Union africaine et de la Turquie », assurant qu’une attitude de ce genre « pave la voie à un système mondial fondé sur la justice, auquel se ralliera le nouveau régime arabe libre issu des révolutions ».
Cheikh Mohammad Takkouch, qui a conduit la prière, a conclu en souhaitant la paix aux peuples égyptien, syrien et à l’ensemble des peuples arabes.
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