"Nous constatons que la guerre en Syrie s'étend au Liban (...) Il s'agit d'une lutte entre chiites et sunnites. Nous observons, mais n'intervenons pas", a assuré M. Yaalon, cité par les médias.
"Il y a beaucoup d'explosions dans la région mais le calme règne à nos frontières", a souligné M. Yaalon.
Une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux grièvement, par l'explosion d'une voiture piégée dans un parking d'une banlieue chiite du sud de Beyrouth, a indiqué à l'AFP une source militaire à Beyrouth.
Le conflit en Syrie divise profondément les Libanais entre partisans et opposants du président Bachar al-Assad, exacerbant les tensions confessionnelles.
La plupart des Libanais chiites, emmenés par le Hezbollah, sont favorables au régime syrien de Bachar al-Assad, tandis que les sunnites soutiennent plutôt la cause de l'opposition syrienne, elle-même majoritairement composée de sunnites, à l'image du peuple syrien.
Le Hezbollah, allié également de l'Iran, est considéré comme l'ennemi numéro un au Liban par Israël qui a mené une guerre contre cette puissante organisation durant l'été 2006.
Les plus commentés
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Faut-il craindre la route de l’Aéroport international de Beyrouth ?
La guerre ou un accord : le Liban à un tournant