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À La Une - chronologie

Egypte : de la chute de Moubarak au renversement de Morsi

Dates-clés de l'Egypte depuis la chute en février 2011 du régime de Hosni Moubarak, après 30 ans d'un règne sans partage, au renversement mercredi soir par l'armée de Mohamed Morsi, après une année tumultueuse au pouvoir marquée par des crises à répétition.

REUTERS/Asmaa Waguih

-2011-
- 11 fév: Hosni Moubarak démissionne et remet ses pouvoirs au Conseil suprême des forces armées, dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, au 18e jour d'une révolte populaire. Les violences ont fait près de 850 morts.
L'armée promet une "transition pacifique" vers "un pouvoir civil élu", puis suspend la Constitution et dissout le Parlement.


- 19 mars: Les Egyptiens votent massivement "oui" lors d'un référendum sur la révision de la Constitution, validant une transition vers un pouvoir civil élu.


- 13 avr: Moubarak placé en détention préventive dans un hôpital de Charm el-Cheikh (Sinaï, est). Il sera transféré au Caire début août, au moment du début de son procès.


- 28-29 juin: Affrontements policiers/manifestants au Caire: un millier de blessés.


- 19-23 nov: Affrontements entre la police et des milliers de manifestants contre le pouvoir militaire: 42 morts.


- 28 nov: Première phase des élections législatives, qui s'étale jusqu'en janvier. Les islamistes remportent près des deux tiers des sièges de députés, dont près de la moitié pour les seuls Frères musulmans.



-2012-
- 2 juin: Moubarak et son ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adli sont condamnés à la réclusion à perpétuité pour la mort de manifestants pendant la révolte. La Cour de cassation ordonnera un nouveau procès, qui a commencé en mai 2013.


- 30 juin: Mohamed Morsi, déclaré vainqueur (51,73%) de la présidentielle, prête serment. Il est le premier chef d'Etat égyptien issu d'un scrutin libre, et aussi le premier islamiste et le premier civil à présider le pays.


- 12 août: M. Morsi écarte le maréchal Hussein Tantaoui, ministre de la Défense qui fut chef d'Etat de fait après la chute de Moubarak, et annule les larges prérogatives politiques dont bénéficiaient les militaires.


- 15 et 22 déc: La Constitution défendue par les islamistes au pouvoir est approuvée au terme d'un référendum entaché, selon l'opposition, d'irrégularités. Le scrutin s'est déroulé dans un contexte tendu, après des semaines de manifestations rivales qui ont parfois dégénéré en affrontements meurtriers entre pro et anti-Morsi.

-2013-
- 24 jan: Début d'une nouvelle vague de violences entre manifestants et policiers à la veille du 2e anniversaire de la révolte qui a renversé Moubarak. Une soixantaine de morts en une semaine, dont plus de 40 à Port-Saïd (nord-est) après la condamnation à mort de 21 supporteurs du club de football local pour leur implication dans des violences après un match contre une équipe du Caire (74 morts en février 2012).


- 19 avr: Plus d'une centaine de blessés lors d'affrontements au Caire entre anti et pro-Morsi.


- 2 juin: La justice invalide le Sénat, qui assume le pouvoir législatif en l'absence d'Assemblée, ainsi que la commission qui a rédigé la Constitution. La présidence réagit en affirmant que le Sénat -propulsé dans un rôle législatif lorsque l'Assemblée du peuple a été dissoute sur décision de justice- continuera de légiférer dans l'attente de nouvelles législatives, et que la loi fondamentale est intouchable.


- 30 juin: Manifestations monstres contre le président. La foule déferle au Caire et dans de nombreuses autres villes, conspuant le chef d'Etat aux cris de "Le peuple veut la chute du régime", reprenant le slogan déjà scandé contre le pouvoir de Moubarak.


- 3 juil: L'armée renverse Morsi, le remplaçant par le président du Conseil constitutionnel jusqu'à la tenue d'une présidentielle anticipée. La Constitution est en outre suspendue, annonce le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi. Morsi dénonce un "coup d'Etat complet".

-2011-- 11 fév: Hosni Moubarak démissionne et remet ses pouvoirs au Conseil suprême des forces armées, dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, au 18e jour d'une révolte populaire. Les violences ont fait près de 850 morts.L'armée promet une "transition pacifique" vers "un pouvoir civil élu", puis suspend la Constitution et dissout le Parlement.
- 19 mars: Les Egyptiens votent...

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