Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Tourisme

Ariss : « La situation est catastrophique »

Les espoirs d’un été prometteur commencent à être sérieusement douchés quand ils sont confrontés à la réalité du secteur touristique, qui d’année en année perd des touristes et accumule les pertes. C’est un énième cri de désespoir lancé hier par le président du syndicat des hôteliers Pierre Achkar, qui a annoncé dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya que « non seulement plusieurs institutions touristiques fermeront leurs portes cet été, mais aussi que plusieurs Libanais vivant à l’étranger ont changé de plans pour aller passer l’été aux États-Unis ou en Europe », confirmant ainsi ce qu’avait annoncé le ministre du Tourisme Fadi Abboud concernant quelque 200 mariages annulés ou relocalisés.
En matière d’activité touristique dans la région du Mont-Liban, M. Achkar assure que les hôteliers « travaillent à perte ». « Le taux de réservation des chambres est extrêmement bas. Les hôtels trouvent une grande difficulté à couvrir leurs frais toujours grandissant du fait d’une infrastructure désuète », a déploré le responsable.
À la lumière de cela, le président du syndicat hôtelier prévoit « une baisse des réservations accompagnée d’une hausse des coûts, ce qui touchera de plein fouet les emplois saisonniers – 80 % selon ses estimations ».
De son côté, également interrogé par l’agence al-Markaziya, le président du syndicat des restaurateurs Paul Ariss a qualifié la situation de « catastrophique ». « Le Liban n’a pas connu de saison estivale aussi piètre même durant les années de guerre civile », a-t-il ajouté. Déplorant l’absence de touristes et d’expatriés libanais, il résume la situation par le fait qu’il « n’y aura pas de tourisme cet été ».
Pour ce qui est des réductions possibles, Paul Ariss rétorque : « À qui allons-nous offrir des réductions ? Il n’y a pas un seul touriste au Liban. »
Les espoirs d’un été prometteur commencent à être sérieusement douchés quand ils sont confrontés à la réalité du secteur touristique, qui d’année en année perd des touristes et accumule les pertes. C’est un énième cri de désespoir lancé hier par le président du syndicat des hôteliers Pierre Achkar, qui a annoncé dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya que...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut