Rechercher
Rechercher

Culture - Parution

Poètes libanais traduits en arménien

Imprimé à Erevan, l’ouvrage jette la lumière sur le Parnasse libanais de langue arabe en version arménienne. Traduction subtile pour une sélection de sept poètes. Parole à la poésie à travers « The Rainbow of Cedars » (L’Arc-en ciel des cèdres), un livre signé Sarkis Guiragossian.

Fin lettré, féru de poésie et ami des poètes, Sarkis Guiragossian, lui-même poète (à son actif: essais, plaquettes de poésie, dont Ceci est mon sang, ceci est mon corps et Poésie à blanc, et de nombreuses publications dans les journaux et gazettes arméniens) épris de littérature arabe (il cite volontiers non seulement Mahmoud Darwiche, mais aussi Élias el-Dayri, Naguib Mahfouz, Mohammad el-Maghout et Maroun Abboud), a mis plus de cinq ans pour rassembler, sérier et traduire ses textes.
Couverture conçue par Ardag Baghdassarian, où le cèdre millénaire avec ses racines noueuses se marie aux couleurs fracturées de l’arc-en ciel pour parler du verbe sonore des mages et des voyants arabes. Soutenu par les publications de l’Union des écrivains arméniens avec une notable contribution de la municipalité de Bourj Hammoud, cet ouvrage, kaléidoscope amplificateur de la richesse et de la musicalité de la langue arabe, est un solide pont pour l’échange culturel entre le Liban et l’Arménie.
Notice biographique, texte analytique, présentation et étude, sémantique, phonétique et littéraire, se succèdent pour le monde fascinant et imagé des « taquineurs » des muses. Sous cette bannière se groupent Youssef el-Khal, Adonis, Chawki Abou Chakra, Ounsi el-Hajj... Toute une génération (celle de la revue Chiir jusqu’en 1960) d’hommes de lettres qui ont marqué leur temps et ont rompu les digues du silence tout en faisant découvrir, à travers une palette chargée de vocables nuancés, les richesses du Liban et du monde arabe.
Pour la mêlée et le peloton des années après 70, trois différentes personnalités du monde des lettres arabes, fervents serviteurs de la plume: Paul Chaoul, Abbas Beydoun et Wadih Saadé.
Ce n’est pas par misogynie et encore moins par oubli que le nom des femmes ne figure pas dans cet ouvrage. D’ailleurs, l’auteur lui-même confie: «Oui c’est parfaitement injuste que la présence féminine ne soit pas soulignée dans ces pages. C’est qu’en fait je n’ai pas trouvé de femmes de lettres à placer ici... Il y aurait peut-être Hoda Naamani...»
Avec l’espoir que la prochaine publication des poètes libanais et arabes inclura la part féminine du Parnasse. En tout cas, ce livre reste une excellente fenêtre ouverte sur l’étranger, pour une meilleure connaissance du pays du Cèdre, et atteste, sans conteste, de la vitalité de la poésie libanaise de bon aloi.
Fin lettré, féru de poésie et ami des poètes, Sarkis Guiragossian, lui-même poète (à son actif: essais, plaquettes de poésie, dont Ceci est mon sang, ceci est mon corps et Poésie à blanc, et de nombreuses publications dans les journaux et gazettes arméniens) épris de littérature arabe (il cite volontiers non seulement Mahmoud Darwiche, mais aussi Élias el-Dayri, Naguib Mahfouz,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut