Les participants au sit-in, dont le président de l’Option libanaise, Ahmad el-Assaad, ont déposé des roses sur le lieu où Hachem Salmane est tombé. Les couleurs libanaises ont également été levées pour saluer la mémoire et le sacrifice du jeune homme. Des prières ont été récitées pour le repos de son âme.
Au nom de la société civile, Karim Rifaï a prononcé quelques mots succincts : « Nous sommes là parce que Hachem Salmane est le martyr de tout le Liban. La meilleure arme face au terrorisme est de ne pas avoir peur. Nous sommes plus que jamais attachés à notre liberté d’expression. Nous rejetons la participation du Hezbollah aux combats en Syrie. Nous sommes toujours avec les opprimés ; partant, nous réclamons que les oppresseurs, quels qu’ils soient, soient déférés devant les tribunaux et jugés. »
Et de conclure : « No Pasdarans », dans une formule reprenant ainsi dans le contexte libanais hostile au Hezbollah « ¡No pasarán ! », le cri de guerre des partisans de la Seconde République espagnole (1936-1939) en lutte contre les rebelles nationalistes fascistes commandés par le général Franco.
commentaires (6)
L'heure de l'Option libanaise viendra...plus tard...NO Pasdaran, c'est marrant, comme slogan...mais quelle tristesse que la mort de ce jeune homme abattu par un crétin hystérique...le Hezb s'honorerait en le livrant ,sans tarder...parce que c'est un foutu assassin...et son acte est absolument inexcusable et incompréhensible...
GEDEON Christian
11 h 48, le 25 juin 2013