A Istanbul, la police a arrêté à leurs domiciles quelque 90 membres du Parti socialiste des opprimés (ESP), une petite formation active dans les manifestations, a indiqué à l'AFP le barreau d'Istanbul. Elle a également investi les locaux d'un quotidien, Atilim, et d'une agence de presse, Etkin, proches de ce parti, ont rapporté les chaînes d'information NTV et CNN-Türk.
Le député Sirri Sürreya Önder a confirmé sur Twitter l'arrestation à son domicile du vice-président de l'ESP, Alp Altinörs, à laquelle il a assisté.
NTV mentionne également l'interpellation de 30 personnes à Ankara, de 13 autres à Eskisehir (nord-ouest) et des opérations de la police dans 18 autres provinces.
La police turque a déjà arrêté près de 600 personnes dimanche à Istanbul et Ankara dans les manifestations antigouvernementales, selon les barreaux de ces deux villes.
La police peut procéder à quatre jours de garde à vue, selon la loi turque, avant de présenter le suspect à un procureur qui décidera de son éventuelle inculpation, de son placement en détention préventive ou de sa remise en liberté.
Le ministère turc de la Justice a par ailleurs commencé à travailler sur un projet de réglementation de la criminalité sur internet pour restreindre le rôle des médias sociaux dans la propagation des appels à manifester contre le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, a rapporté mardi le quotidien Hürriyet Daily News, citant une source ministérielle.
"Nous évaluons les applications à l'étranger concernant cette question", a indiqué cette source, citée par le quotidien.
Quelque 25 personnes ont été arrêtées début mai à Izmir (ouest) pour avoir twitté des "informations fausses ou diffamatoires" relatives aux manifestations, avant d'être relâchées.
A Istanbul, la police a arrêté à leurs domiciles quelque 90 membres du Parti socialiste des opprimés (ESP), une petite formation active dans les...
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