Le mufti du Akkar, cheikh Zeid Bakkar Zakaria, a publié hier un communiqué appelant « l’État à protéger les habitants du Liban-Nord, que ce soit à la frontière avec la Syrie, ou dans les villages et les villes, notamment à Tripoli », et invitant le gouvernement à « indemniser les habitants du Akkar touchés par les bombardements syriens ». « Ceux qui parient sur le fait de semer la discorde au Liban-Nord, notamment à Tripoli, pour faire diversion au sujet de la situation en Syrie ont tort », a-t-il dit, appelant encore une fois « l’État à instaurer la paix et la justice », et dénonçant « la politique des deux poids, deux mesures ».
Il a invité le gouvernement à « faciliter l’entrée au Liban des réfugiés et des blessés syriens de Qousseir, conformément aux conventions internationales, et cela au lieu d’ouvrir la frontière devant ce qu’on appelle les combattants du Hezbollah afin qu’ils puissent se battre contre la population syrienne ».
« Nous refusons que les blessés venus de Syrie soient poursuivis en justice, nous refusons aussi les agressions contre les ambulances transportant ces blessés, alors que nous sommes témoins de la protection accordée aux blessés de l’autre camp », a-t-il ajouté, invitant « les pays et les organisations arabes à intervenir pour aider les déplacés et les blessés de Qousseir ».
De son côté, Mohammad Kabbara, député de Tripoli, a noté que « la capitale du Liban-Nord est entrée dans une période calme », mettant l’accent sur « la coopération entre les habitants de la ville et les forces de sécurité ».
Et le député d’ajouter que « ces mêmes habitants auront toujours peur et ne seront jamais tranquilles tant que le boucher de Baal Mohsen n’est pas arrêté et traduit en justice » (allusion à Rifaat Ali Eid, chef du parti alaouite, le Parti démocratique libano-arabe). « Nous avons déjà appelé à l’application de la justice, mais en vain », a poursuivi M. Kabbara. Et de souligner en conclusion que « Tripoli a besoin de rétablir les ponts entre ses habitants et l’État libanais ».
Il a invité le gouvernement à « faciliter l’entrée au Liban des réfugiés et des blessés syriens de Qousseir, conformément aux conventions internationales, et cela au lieu d’ouvrir la frontière devant ce qu’on appelle les combattants du Hezbollah afin qu’ils puissent se battre contre la population syrienne ».
« Nous refusons que les blessés venus de Syrie soient poursuivis en justice, nous refusons aussi les agressions contre les ambulances transportant ces blessés, alors que nous sommes témoins de la protection accordée aux blessés de l’autre camp », a-t-il ajouté, invitant « les pays et les organisations arabes à intervenir pour aider les déplacés et les blessés de Qousseir ».
De son côté, Mohammad Kabbara, député de Tripoli, a noté que « la capitale du Liban-Nord est entrée dans une période calme », mettant l’accent sur « la coopération entre les habitants de la ville et les forces de sécurité ».
Et le député d’ajouter que « ces mêmes habitants auront toujours peur et ne seront jamais tranquilles tant que le boucher de Baal Mohsen n’est pas arrêté et traduit en justice » (allusion à Rifaat Ali Eid, chef du parti alaouite, le Parti démocratique libano-arabe). « Nous avons déjà appelé à l’application de la justice, mais en vain », a poursuivi M. Kabbara. Et de souligner en conclusion que « Tripoli a besoin de rétablir les ponts entre ses habitants et l’État libanais ».
Le mufti du Akkar, cheikh Zeid Bakkar Zakaria, a publié hier un communiqué appelant « l’État à protéger les habitants du Liban-Nord, que ce soit à la frontière avec la Syrie, ou dans les villages et les villes, notamment à Tripoli », et invitant le gouvernement à « indemniser les habitants du Akkar touchés par les bombardements syriens ». « Ceux qui parient sur le fait de...
commentaires (2)
C'est quoi ce gros mensonge de la part de ce mufti qui consiste à dire que le hezbollah est en Syrie pour, je cite: " se battre contre la population Syrienne" (?!?!?!?). En plus, il demande au Liban de soigner les hirsutes et les terroristes de tous bords et de ne pas les juger.. il veut peut-être aussi qu'on leurs offre 3 jeunes libanaises nubiles en mariage à chacun pour les remercier?.. et de quoi? Si un mufti de ce camps-là pense de la sorte et ne se gène pas de le déclarer ouvertement, comment seraient donc les gens qui l'écoutent et le suivent? Et puis parlons-en un peu.. comment devient-on mufti chez certaines gens au Liban? Es-ce comme les imam des mosquées en Europe et ailleurs où c'est celui qui a plus de parlotte qui le devient sans avoir suivi aucun séminaire ni parcours théologique?
Ali Farhat
11 h 35, le 12 juin 2013