Ainsi, pour placer la francophonie à l’honneur, Amin Maalouf, de l’Académie française, prix Goncourt, écrivain libanais aux récits empreints d’un style poétique si lumineux, sera-t-il le président du festival. De nombreux pays, dont les auteurs ont choisi la langue française pour offrir leur regard sur le monde, seront également représentés.
À Nice, ce sont toutes ces différences rassemblées dans la littérature qui vont s’exprimer dans un grand moment de connivence, de partage. Car la francophonie rassemble. Elle est l’affaire de tous et elle est aussi une affaire de famille. Nous sommes plus de 220 millions dans le monde à partager la langue française. La seule langue, avec l’anglais, parlée et apprise sur les cinq continents. La littérature de langue française est donc une littérature du monde entier.
Tout au long du festival, les débats, les rencontres avec les 200 écrivains invités, d’Hélène Carrère d’Encausse à Jean-François Colisimo, de Jean-François Kahn à Éric Zemmour, d’Alain Finkielkraut à Luc Ferry, de René de Ceccaty, Denis Tillinac, Irène Frain, Didier Van Cauwelaert, David Foenkinos, Paule Constant, Henri Guaino, William Leymergie, Daniel Picouly, à Françoise Laborde..., pour ne pas ici tous les citer, et les lectures de Jacques Weber, Clémentine Célarié, d’Astrid Veillon et d’Irène Jacob vont nous ouvrir les fenêtres du monde.
Le Festival du livre de Nice, en débats, en conférences «Science et avenir» explorera aussi cette année ce vaste champ de réflexion. Seront abordés aussi bien l’avenir de l’écrit et sa dématérialisation face à la multiplicité des systèmes de lecture que les grands phénomènes de l’espace, comme les trous noirs. La place de l’homme dans l’univers et l’émergence de la conscience que le fonctionnement de la mémoire...
Pour mémoire
La bibliothèque idéale d’Amin Maalouf
Pour Amin Maalouf, le « désorienté », « un frémissement d’espoir »
À Nice, ce sont toutes ces...
commentaires (0)
Commenter