Les livraisons prévues de systèmes sol-air perfectionnés S-300 russes en Syrie sont un facteur de « stabilisation » voué à dissuader tout scénario d’intervention extérieure dans le conflit, a déclaré hier le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. « Nous considérons cette livraison comme un facteur de stabilisation. Des mesures de cette sorte dissuadent en grande partie certains esprits échauffés d’envisager des scénarios dans lesquels le conflit prendrait un tour international avec la participation de forces étrangères », a-t-il ainsi ajouté, soulignant qu’il est « question d’une livraison d’armes défensives au gouvernement du pays, pour la défense des infrastructures et des armées contre le recours à des moyens dont, pour autant que je sache, les rebelles et les forces d’opposition ne disposent pas ». L’installation d’un tel système compliquerait toute nouvelle frappe israélienne en Syrie, et tout projet des États-Unis ou de leurs alliés d’établir une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie ou d’intervenir pour sécuriser ou démanteler des armes chimiques. Israël « saura quoi faire » si la Russie livre des systèmes de défense antiaériens de type S-300 à la Syrie, a tout de suite réagi le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon. « Il s’agit manifestement d’une menace pour nous », a précisé le ministre lors d’une visite dans une base de la Défense passive à Ramle, selon un communiqué de ses services, réaffirmant que les livraisons de S-300 n’avaient pas débuté. « Mais si par malheur, elles arrivent en Syrie, nous saurons quoi faire », a-t-il répété. M. Yaalon a en outre exclu l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Damas contre Israël, estimant que la « dissuasion » israélienne jouait en la matière. « Selon notre analyse, nous estimons que personne n’est sur le point d’essayer de nous défier dans le domaine des attaques non conventionnelles dans un avenir prévisible », a-t-il indiqué.
Les livraisons prévues de systèmes sol-air perfectionnés S-300 russes en Syrie sont un facteur de « stabilisation » voué à dissuader tout scénario d’intervention extérieure dans le conflit, a déclaré hier le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. « Nous considérons cette livraison comme un facteur de stabilisation. Des mesures de cette sorte dissuadent...
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