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À La Une - Conférence de presse

La fête de la Musique, c’est dans un mois !

Un seul mot d’ordre pour le 21 juin : faites de la musique. Mais aussi écoutez-la, appréciez-la, laissez-vous emporter, balancer, tanguer, trémousser par ses rythmes et ses mélodies.

L'affiche de la 13e édition de la Fête de la Musique à Beyrouth.

Événement incontournable du calendrier festif, la fête de la Musique sonne le début de l’été. Pour sa 13e édition libanaise, la fête de la Musique investira 10 scènes au centre-ville et une à Gemmayzé, réunissant au total plus de 60 groupes libanais et internationaux. Organisée par l’Institut français du Liban et Solidere, cette manifestation est placée sous le patronage du ministère libanais de la Culture, en collaboration avec le «Basement» et l’école de musique Ghassan Yammine. «Cette 13e édition vibrera au rythme de la diversité», a lancé l’ambassadeur de France Patrice Paoli lors d’une conférence de presse tenue sur la terrasse du café Cappucino à Zaytouna Bay, en présence du ministre de la Culture Gaby Layoun et du directeur général de Solidere Mounir Douaidy.


Le Liban se met donc, pour la 13e année, au diapason de cette liesse populaire, le «plus grand événement musical populaire et gratuit, non seulement en France, mais également dans plus de 110 pays et 430 villes à travers le monde», comme l’a souligné l’ambassadeur Paoli. «À Beyrouth, elle réunit plus de 80000 personnes, un événement unique qui a été élu, en 2012, meilleur festival de Musique par le magazine Time Out.»


Mais la FDM est également célébrée dans les régions, comme l’a indiqué Patrice Paoli. Dans la Békaa, avec la finale du concours de la chanson francophone et notamment la chanteuse Sae Lis’; à Saïda avec un concert du quatuor roumain Arton; à Deir el-Qamar, une soirée avec Peter Nehmé et ses élèves autour d’un concert qui mêle musiques orientales et occidentales; à Jounieh, un récital de la soprano Micaela Mingheras, organisé avec l’ambassade de Roumanie, et un concert de Dalèle. La FDM sera également célébrée à Nabatiyé et Tripoli, a affirmé l’ambassadeur de France qui a conclu avec un mot de remerciements aux nombreux partenaires et sponsors de cette 13e édition citant «l’ambassade de Suisse, le Goethe Institut, l’Arab fund for arts and culture, Total et l’ensemble des partenaires médias».


Célébration de la musique vivante destinée à mettre en valeur l’ampleur et la diversité des pratiques musicales, dans tous les genres de musique, la FDM accueillera une programmation internationale avec notamment la chanteuse française Dalèle, le groupe allemand Console, la violoncelliste suisse Dida Guigan, le goupe belge JJ’s, les musiciens syriens de Tanjaret Daght et le groupe arménien Bambir. La scène musicale libanaise sera également à l’honneur avec notamment Pindoll (groupe de rock qui a fait l’ouverture du concert beyrouthin des Red Hot Chili Pepper), Rojo del Libano (musique andalouse et flamenco), Lazzy Lung (rock tout public), Episode (trio de rock progressif/métal), Bruno Tabbal (le chanteur/acteur ancien «staracadémicien») ou les Coolcumbers (jeune groupe de rock alternatif et instrumental). Faisant office également de «tremplin des nouveaux talents», la FDM en lance une bonne flopée cette année. Citons Oak, Lara Eidi ou Nour Yammouni.


«Cette édition a également invité, et il s’agit là d’une première, trois groupes venant de pays arabes: un d’Égypte, un des Émirats arabes unis et un de Syrie», a précisé Mounir Douaidy en réaffirmant la volonté de Solidere de soutenir la musique et les événements culturels dans le but de promouvoir la ville de Beyrouth comme capitale de la culture.
Les groupes participants se partageront donc les onze scènes de Beyrouth (thermes romains, place des Martyrs, jardin Samir Kassir, souks de Beyrouth, Zaytouna Bay, le Waterfront, trois églises et le Basement) qui vibrera en ce soir du 21 juin sur ce mélange de musiques classique, opéra, tango, flamenco, rock, jazz, blues, pop, rap, electro et techno. Le programme détaillé permettra à tout un chacun de faire son parcours musical...


Dans une allocution de circonstance truffée de citations littéraires empruntées à Verlaine, Nietzsche Baudelaire et William Congreve, le ministre de la Culture Gaby Layoun a rappelé que cette fête, initiative lancée en 1982 par son homologue français Jacques Lang, «a commencé à prendre de l’ampleur sur notre territoire alors que le canon ne s’était pas encore tu», a indiqué le ministre qui se souvient de concerts à la place Sassine à Achrafieh. «Il faut dire que les talents ne manquent pas chez nous, que le Libanais aime faire la fête et que nos jeunes, frustrés par l’ambiance politique locale et régionale, ont soif de vivre des événements qui ressemblent davantage à leurs aspirations et à leurs désirs». Et, pourquoi pas aussi, à leurs délires musicaux.


Layoun a également tenu à rendre hommage à l’Institut français du Liban pour «le rôle important qu’il joue en faveur de la paix civile et du développement de la culture, particulièrement la culture francophone», en soulignant que le ministère ne manque pas de mettre toutes ses possibilités, même si elles ne sont pas énormes, à la disposition des organisateurs pour que cette fête se transforme en véritable «liesse populaire», ouverte aux professionnels et aux amateurs.


Ainsi soit-il...

 

 

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