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À La Une - Conférence

Au Liban, la dégradation environnementale coûte 800 millions de dollars

M. Khoury à la tribune, entouré de MM. Abou Meghli et Renda.

Le ministre de l’Environnement Nazem el-Khoury a inauguré hier la Conférence régionale sur les ressources environnementales, organisée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Projet de recensement des ressources au Liban (ERML), financé par la Grèce, et le Programme régional sur le recensement et la gestion des ressources. Des représentants de plusieurs pays de la région étaient présents.


Tout en affirmant la nécessité de protéger les ressources environnementales mondiales, sur lesquelles la pression se fait de plus en plus forte, M. Khoury a assuré que le Liban ne fait pas exception quand il s’agit de pressions sur l’environnement. « Comme tous les pays méditerranéens, le Liban connaît une dégradation environnementale annuelle estimée à 800 millions de dollars, soit ce qui équivaut à 3,7 % du PIB, a-t-il dit. La dégradation se fait sentir sur le littoral, sur les ressources hydrauliques, sur l’état de la biodiversité et sur la qualité de l’air. Ces chiffres prouvent qu’à l’origine de ces pressions sur l’environnement, on trouve les constructions anarchiques, la demande accrue pour l’eau et d’autres ressources, d’où la perte de terrains agricoles et de forêts. » Le ministre a expliqué que le projet ERML a aidé le ministère à mettre en place une politique de rationalisation de l’utilisation des ressources, ajoutant qu’il contribuerait à en améliorer les capacités techniques et institutionnelles.


Pour sa part, le représentant régional du PNUE, Ayad Abou Meghli, a souligné que tous les pays arabes font face au défi de gestion des ressources naturelles et de l’intégration de ce concept dans les stratégies de lutte contre la pauvreté et de développement, d’où l’intérêt de ce projet régional. Quant à Luca Renda, directeur du PNUD au Liban, il a précisé que le projet ERML est actif au Liban depuis trois ans et qu’il devrait être clôturé bientôt, soulignant qu’il est né suite aux grands dégâts occasionnés sur la côte par la marée noire de 2006.

 

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